Une rencontre � l�initiative louable, vu qu�elle r�concilie surtout lecteurs et auteurs et permet un �change entre les deux dans un cadre organis�. Permettre notamment � des �tudiants de rencontrer des �crivains qu�ils �tudient dans leurs cursus et l�opportunit� de leur poser des questions, tel le cas de Rachid Boudjedra, qui, h�las, bien que programm�, n�a pu se d�placer � S�tif, � la grande d�ception des �tudiants, venus � la rencontre de S�tif plein d�enthousiasme, qui esp�raient d�battre avec lui. Fort heureusement, la pr�sence d�Amin Zaoui, de Djamel Mati et de Lahlou Azradj a permis une halte et un regard sur les �critures modernes et un d�bat fort int�ressant. Les �critures modernes, donc, et l�art du roman �taient la th�matique de cette rencontre � la maison de la culture Houari-Boumediene. Devant un public nombreux, entre �tudiants, fervents lecteurs et hommes de lettres comme Omar Mokhtar, professeur, et notamment M. Chakib Arslane Baki, le recteur de l�universit� de S�tif, les �crivains Djamel Mati et Amin Zaoui ont abord� les questions relatives � l��criture et � l�inspiration, abordant chacun les th�mes r�currents de leurs romans respectifs. M. Cherrad a men� le d�bat, permettant � Djamel Mati de revenir sur son dernier livre L.S.D., paru aux �ditions Alpha, expliquant le comment et le pourquoi d�une telle th�matique, une th�matique pour rappel assez originale et rarement abord�e dans la litt�rature alg�rienne, les origines de la cr�ation avec un parall�lisme entre la th�orie de Darwin et les symboles m�mes de l� existence terrestre avec en arri�re-pens�e le devenir d�une Terre (�cologiquement et humainement parlant) en p�ril. Amin Zaoui a pour sa part parl� de la complexit� de la langue utilis�e et abord� sa propre exp�rience, vu qu�il �crit en fran�ais et en arabe m�me si le choix de la langue d��criture demeure pour lui un ��tat psychique �. Il a notamment parl� de son dernier roman La chambre de la vierge impure, paru aux �ditions Barzakh, au th�me assez percutant, ce qui est propre � cet �crivain. Il a pu lire un texte de ce roman, arrachant des applaudissements aux lecteurs, m�me si le morceau choisi �tait assez �chaud�. Dans son intervention, Lahlou Azradj a soulign� que les nouveaux �crits ont �essay� de d�passer les techniques et les esth�tiques traditionnelles du roman�, indiquant que les romanciers d�aujourd�hui �essaient d�inventer de nouvelles r�gles esth�tiques�. Les �crivains ont pu �changer librement avec un auditoire attentif, m�me si la non-disponibilit� des romans abord�s ici et des livres m�me �dit�s en Alg�rie est pos� avec acuit�.