Le ph�nom�ne du squat des trottoirs ne cesse de s�amplifier et de causer �norm�ment de d�sagr�ments aux pi�tons et aux automobilistes. Le centre-ville est devenu un lieu compl�tement monopolis� par les marchands ambulants et m�me par les propri�taires des magasins qui font souvent des extensions de leurs locaux. Ce qui devient encore plus grave, c�est le squat des chauss�es. Les automobilistes ne trouvent qu�un petit et difficile passage pour la circulation. Si par malheur, vous touchez ou vous faites tomber l�un des produits �tal�s sur le trottoir ou sur la chauss�e, vous risquez d�avoir une horde de squatteurs vous tomber dessus, par solidarit�, comme si vous �tiez fautif et que ces gens-l� sont dans leur droit le plus absolu ! M�me les marchands �normaux� n�ont plus de place devant leurs magasins. Cet �tat de fait a engendr� des d�passements dangereux. Plusieurs bagarres, agressions, vols et accidents sont quotidiennement signal�s. Les couples et les femmes seules ne passent plus par le centre-ville pour �viter les bousculades et entendre des vulgarit�s. En plus de ce probl�me, la ville �touffe et la circulation automobile devient tr�s difficile. Le stationnement des bus et des taxis urbains en plein centre-ville cr�e un encombrement difficilement g�rable par les agents de l�ordre, qui, malgr� leur bonne volont�, se retrouvent souvent d�pass�s. Une anarchie incroyable de plaques de signalisation routi�re r�gne dans la ville. Des rues interdites, mais qui ne doivent pas l��tre, pas de stationnement pair et impair, des plaques contradictoires sur le m�me trottoir, des v�hicules gar�s sur... le trottoir, des tracteurs qui circulent librement en ville, tels sont quelques indices qui d�montrent le calvaire que vivent quotidiennement les Djefaouis. Que dire encore de la vente du pain sur la chauss�e, expos� aux microbes et au gaz d��chappements des v�hicules. Faut-il attendre que des gens soient intoxiqu�s pour r�agir ? Les �lus locaux ne se sentent-ils pas concern�s par ces probl�mes ?