Quand la cha�ne parlementaire fran�aise Public S�nat relaye sa cons�ur LCP (en rediffusion), c�est toute la Biblioth�que Medicis anim�e par Jean- Pierre Elkabbach qui rab�che sa peur et ses hantises par rapport � l�Islam� Auparavant, c��tait France 3 qui tenait � donner une sp�cificit� toute particuli�re aux �musulmans de France�. Bref, l�Islam fait encore d�bat et c�est la probable loi sur la burqa qui aura r�uni sur le plateau litt�raire tout un panel de p�tochards plus ou moins au fait d�une religion pas forc�ment lest�e � une nationalit�, � une identit� Dounia Bouzar (anthropologue), Abdelwahab Meddeb (�crivain), Bariza Khiari (s�natrice), G�rard Collomb (s�nateur, maire de Lyon) et Andr� G�rin (d�put�) auront donc glos� sur l�Islam sans pour autant nous �clairer sur leurs r�elles intentions, sur leurs r�elles convictions. Que des lieux communs passant par la n�cessit� de l�gif�rer ou non sur le port de la burqa, par la validation au nom du drap noir comme �tant la marque d�pos�e de l�Islam, par l�urgence de voir les pouvoirs publics combattre la naissance de syndicats islamistes dans des entreprises du CAC 40 (notamment � Lyon), par le combat � mener contre les minorit�s sectaires etc. etc. R�sultat des courses : nous sommes rest�s sur notre faim car aucune solution �franche et tranch�e� n�est venue de la part de ces �sommit�s� sociopolitiques plus pr�occup�es par la promotion de leur bouquin (Bouzar et Meddeb) ou par les �lections r�gionales (les parlementaires) que par le dire vrai sur une id�ologie, l�Islamisme radical, qui s�est form�e il y a � peine 20 ou 30 ans alors que l�Islam date de 14 si�cles� Dans la forme, les invit�s d�Elkabbach avaient peut-�tre raison d�avoir peur mais dans le fond, ils auront fait injure �, par exemple, des capacit�s intrins�ques de perspicacit� analytique agr�ment�es de transcendance intellectuelle. La transcendance intellectuelle, nous l�auront, par contre, crois�e par hasard, sur Arte mardi dernier en fin de soir�e. Elle avait pour vecteur un petit documentaire consacr� � un homme qui se penche sur son enfance dans un village de Turquie o� il fut �lev� par un grand-p�re pieux et une grand-m�re f�rue de contes et de l�gendes populaires. Cet homme n�est autre que Nedim G�rsel, l�auteur de Les filles d�Allah, son dernier roman. Son amour de l�Islam, la d�fense de la Turquie l�ont amen� � compara�tre pour ce roman devant un tribunal pour offense � la nation et blasph�me � sa religion. En fait, les blasph�mateurs et les tra�tres � la m�moire turque �taient du c�t� des juges, petits procureurs au m�me titre que des critiques ayant voulu enfermer Nedim G�rsel dans la m�me case que Salman Rushdie ou Taslima Nasreen. En �coutant la grande po�sie de cet assign� � r�sidence dans son propre pays, on ne pouvait que respecter l�absolue clart� qu�a ce romancier avec sa filiation et son h�ritage. H�raut d�un univers sans fronti�res ni nationalit� sur le point d��tre englouti par de dr�les de �isme�, il est le t�moin de cette civilisation turque qui ne doit rien, contrairement � certaines id�es re�ues, au k�malisme, au r�publicanisme ou au jacobinisme emprunt� � l�Occident ! Ses �filles d�Allah�, d�bordantes de po�sie, ce sont les d�esses pr�-islamiques qui existaient pr�s de la Qa�ba. Elles sont sulfureuses, plantureuses, aventureuses, et surtout inqui�tes du sort que les hommes vont leur r�server. Comme tous ses personnages de roman, notre Proph�te Mohamed QLSSSL (sans aucune nationalit�) y est trait� avec beaucoup de sensibilit� et de d�licatesse. La grand-m�re de l�auteur est du c�t� des l�gendes, de la permanence de l�enfance, quant au grand-p�re, mutil� de guerre, propri�taire terrien, il est � la recherche d�un sens � donner � sa vie dans� la religion. Et d�un coup, d�un seul, on pense � nos grand-parents, � nos vieux qui n�ont jamais pu imaginer des musulmans �gorger leurs coreligionnaires. Aujourd�hui, l�Islam est affubl� de nationalit�s (les musulmans de France !�) de drap noir (y a latif�) et d�on ne sait quoi encore pour faire sectaire ! Sans �tre ex�g�te, avec des ex�g�ses qui mettent mal � l�aise, notre Yasmina Khadra auquel un num�ro sp�cial d�Expression livre aura �t� consacr� sur Canal Alg�rie, aura pu et su �clairer par sa po�sie le plateau du Medicis d�Elkabbach. Mais, Olympes des infortunes, son dernier roman, aurait peut-�tre g�n� Les filles d�Allah de �l�-bas, chez nous�� Qu�importe, le simple Yasmina Khadra, en pseudo, suffit au bonheur de nos sulfureuses, plantureuses et aventureuses filles et femmes de cette Alg�rie esp�r�e sans voile ni niqab hypocrite et r�ducteur. M. N.
Coupe du monde : la Fifa met en garde contre des e-mails frauduleux La F�d�ration internationale de football (Fifa) a mis en garde contre des e-mails frauduleux relatifs � la Coupe du monde de football vendredi 26 f�vrier dernier. Ces courriers �lectroniques pr�tendent que leur destinataire ont �t� tir�s au sort � une loterie et sont invit�s � se manifester pour recevoir une importante somme d'argent. L'organisme conseille aux internautes de ne fournir aucune information d'ordre personnel ou financier. Certains e-mails frauduleux invitent �galement leur destinataire � verser de l'argent afin d'acter un appel d'offres remport�e. La Fifa pr�cise donc que vigilance et m�fiance sont de mise. Les personnes concern�es doivent contacter les autorit�s locales de leur pays. Un c�l�bre pr�sentateur de la BBC retrouv� mort chez lui Le visage de Kristian Digby ne nous dit rien, mais en Angleterre, l'homme de 32 ans est un c�l�bre pr�sentateur de la BBC. Il a notamment anim� � pour les fins connaisseurs british �l'�mission To buy or not to Buy. Le corps sans vie de Mister Digby a �t� retrouv� � son domicile de Londres. Selon les derni�res informations, l'animateur serait mort des suites d'un jeu sexuel qui aurait mal tourn�. Dans le Daily Mail, la police est persuad�e que Kristian se serait asphyxi� avec une ceinture. Une mort ��trange� qui rappelle celle de l'acteur David Carradine. ninapeopole.com MOBILES Des chansons et des photos de Nacy Ajram sur les nouveaux Sony Sony Ericsson vient d�annoncer la signature d�un partenariat avec Nancy Ajram. La star de la chanson arabe devient la nouvelle ambassadrice de sa gamme de mobiles Walkman. Pour de nombreux observateurs, la musique p�tillante de Nancy Ajram incarne � la perfection l�esprit des mobiles Walkman Sony Ericsson, dont les options avanc�es et ludiques telles que TrackID, Shake control et SensMe, vont bien au-del� de la simple �coute de la musique. Le premier partenariat concerne le W302i fourni avec une carte m�moire de 512 Mo, regroupant les 14 chansons du dernier album de Nancy Ajram, ainsi que des photos in�dites et des sonneries de la star.