Le prix du baril de pétrole a ouvert en hausse hier à New York, surveillant la remise en service progressive d'un oléoduc en mer du Nord, à l'ouverture d'une semaine qui s'annonce très calme. A la mi-journée, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, prenait 31 cents et s'échangeait à 58,78 dollars sur le New York Mercantile Exchange. De son côté, le baril du Brent a franchi la barre des 65 dollars à Londres. «Les volumes représentent entre la moitié et le tiers des volumes habituels» mardi, a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates, ajoutant que «le principal sujet de préoccupation des investisseurs concerne l'oléoduc de Forties». Ineos, l'opérateur de l'oléoduc Forties en mer du Nord, qui achemine d'habitude plus de 400 000 barils de pétrole chaque jour mais qui est fermé depuis le début du mois, a publié un communiqué lundi, affirmant que des tests avaient lieu actuellement. «Ils testent actuellement l'acheminement de petites quantités de pétrole et affirment que l'oléoduc reviendra à la normale début janvier. Les investisseurs sont dans l'attente que l'offre soit rétablie», a affirmé Lipow. Le pétrole américain continuait également à être soutenu par la stagnation du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, un indicateur avancé de la production américaine publié vendredi par la société Baker Hughes. Celui-ci est resté stable à 747, «bien que les prix du brut se soient maintenus à leur plus haut niveau depuis l'été 2015», selon Phil Flynn de Price Futures Group.