La colonisation des terres palestiniennes par Israël qui ne respecte pas la légalité mondiale. Le président américain encourage le Premier ministre Netanyahu dans ce crime. La Russie dénonce. Moscou a réaffirmé sa position quant à la colonisation israélienne des territoires palestiniens, la jugeant illégale et contraire aux efforts de paix dans la région. La colonisation par Israël des territoires palestiniens, dont Al Qods Est, est illégale et ne contribue pas à la reprise des négociations directes entre les parties concernées, estime le ministère russe des Affaires étrangères. «Moscou réaffirme sa position de principe sur l'illégalité des activités de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, y compris à Jérusalem-Est. Nous estimons que cette politique ne contribue pas à créer les conditions propices au lancement de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens», lit-on sur le site du ministère. Le 10 janvier dernier, le gouvernement israélien a annoncé avoir approuvé la construction de plus de 1100 logements dans une vingtaine de localités situées en Cisjordanie. De nouveaux projets de construction sur les territoires palestiniens devraient être annoncés prochainement. Pour Moscou, la poursuite de la colonisation israélienne dans les zones concernées sape les perspectives de la «solution à deux Etats» au Proche-Orient et minimise la possibilité de parvenir à une paix «juste et durable» dans la région. Le premier ministre d'Israël Netanyahu, éclaboussé par des affaires de corruption cherche, par la colonisation, à obtenir les faveurs de l'opinion publique de son pays. Il est soutenu dans cette démarche illégale par le président américain qui a reconnu Al Qods occupée comme capitale d'Israël. La Russie a dénoncé la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël et a appelé au dialogue engageant la Palestine et Israël. L'Assemblée générale de l'ONU a voté contre la décision du président américain. Le président américain est dénoncé, mais Israël applaudit. Le bénéficiaire de la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël est le premier ministre d'Israël Netanyahu. Le président américain a également décidé d'annuler l'aide financière à la Palestine. Par sa partialité au profit d'Israël, Washington a cessé d'être négociateur pour la paix engageant la Palestine et Israël, a noté le président Mahmoud Abbas. L'Organisation de la Conférence Islamique a dénoncé la reconnaissance d'Al Qods comme capitale d'Israël, mais n'a initié aucune décision concrète à l'encontre du président américain. Le président turc, Erdogan, qui a noté qu'il annulerait la coopération diplomatique avec Israël au cas où le président américain reconnaissait Al Qods occupée comme capitale d'Israël, mais n'a pas tenu sa promesse. Les palestiniens sont, aujourd'hui, presque seuls à faire face à l'armée d'Israël. De nombreux palestiniens ont été tués depuis la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël. L'intifadha contre la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël est lancée. Des confrontations ont lieu, opposant les palestiniens à l'armée d'Israël. La Russie tient à l'accord avec l'Iran Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que son pays continuerait d'adhérer à l'accord nucléaire avec l'Iran. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a dénoncé, ce samedi 13 janvier, les récentes déclarations du président américain contre le Plan global d'action conjoint (PGAC), a rapporté Fars News. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, cité par le média Sputnik, a noté que tout comme l'Europe, la Russie resterait attachée à l'accord nucléaire avec l'Iran. «Moscou est contre toute tentative d'affaiblir l'accord nucléaire entre l'Iran et le groupe 5+1», a ajouté Riabkov. «Les actions de Trump soulèvent la question de savoir si l'on peut négocier avec lui sur les questions internationales alors que Moscou a rappelé à maintes reprises les inconvénients de la politique de sanctions aussi bien contre l'Iran que la Corée du Nord», a-t-il poursuivi. Le diplomate russe a réitéré qu'il est impossible de corriger le texte de l'accord sur le nucléaire iranien. «Nous voyons d'un mauvais œil les décisions et les récentes déclarations d'hier de Washington et il paraît que nos pires prévisions sont en train de voir le jour», a-t-il indiqué en allusion aux propos d'hier de Trump. «Dans des conditions où les Etats-Unis cherchent à anéantir le PGAC, il ne convient pas d'exagérer l'importance de la décision de Trump de continuer de suspendre les sanctions», a souligné Riabkov. «La perspective d'un désistement des Etats-Unis sur l'accord nucléaire porterait un coup dur à l'ensemble des accords internationaux et entraverait la promotion du traité de non-prolifération des armes nucléaires», a-t-il fait remarquer. Hier, le président américain a confirmé la prolongation de la suspension des sanctions sur le nucléaire iranien. Répétant des allégations infondées dans un texte, le président américain a imposé quatre conditions au maintien de son pays dans l'accord nucléaire. «Jusqu'à présent, nous avons sanctionné 100 personnes et entreprises liées au programme balistique et aux autres activités illégales de l'Iran», a noté le président américain dans un texte. Aujourd'hui, à la suite de la décision du président américain, la porte-parole de l'UE a affirmé l'attachement du bloc à la mise en application totale et constructive du PGAC.