Tarek Arama et Abdelkader Amrani forment un duo gagnant, en passe d'offrir au CS Constantine le second titre national de son histoire. Le CSC est à un petit point du sacre à deux journées de la fin du championnat de Ligue 1 Mobilis. Après avoir sauvé les Sanafir de la relégation en Ligue 2 Mobilis, Amrani les a guidés vers le titre cette saison. Le nouveau patron des Clubistes, Arama, tient à prolonger le contrat du technicien tlemcénien. «Amrani est lié au CSC jusqu'en 2019 et je veux prolonger son contrat d'une année supplémentaire. Je veux qu'on travaille ensemble à long terme», nous a confié le directeur sportif des Vert et Noir, avide de donner une autre dimension au club de ses premiers amours. Après l'avoir doté d'un nouveau siège, Arama travaille, à présent, sur un projet ambitieux, le centre de préparation, surtout qu'une assiette de terrain vienne d'être affectée au club par la Wilaya de Constantine. «On compte bâtir un petit Sidi Moussa (CTN de la FAF) à Constantine et il va profiter aussi aux autres clubs algériens qui partent chaque été en Tunisie pour des stages de préparation», nous dira l'ancien défenseur central des Sanafir et champion d'Algérie en 1997 sous la coupe d'un autre entraîneur de l'Ouest du pays, Mohamed Henkouche en l'occurrence. Pour réussir le retour du CSC sur la scène africaine et continuer à jouer les premiers rôles sur le plan national, Arama compte conserver les cadres du club et engager de nouveaux éléments de qualité cet été. «On va entamer la préparation prochaine, une fois que le titre soit officiellement acquis. Il nous reste un petit point et on fera tout pour l'avoir samedi prochain à Blida», lance Arama, confiant pour l'avenir de son club avec le grand apport de l'ENTP, l'une des filières de la Sonatrach, sur le plan financier.