Le Kremlin a refusé la proposition du président turc Erdogan, de cessez le feu à Idlib, occupée, dit l'ONU, par 10.000 terroristes du Front El Nosra. L'attaque du gouverneront par l'armée de Damas est en préparation. Le coup de théâtre d'Erdogan, qui a tenté de reporter l'opération de l'armée de Damas, avec l'idée d'un cessez-le-feu au gouvernât d'Idlib, dernier grand bastion occupé par les terroristes du Front El Nosra, a echoué. Le président russe s'est montré bien ferme, quand il a rappelé à son interlocuteur que les terroristes agissant à Idlib, ne participaient pas aux pourparlers, ce qui viciait de facto l'idée d'une trêve. Il a fallu le tact et la subtilité de Rohani, pour que la déclaration finale comporte la clause suivante, une clause qu'a signée, pour le reste, le président Erdogan : Le désarmement à venir concernera, non seulement les terroristes du Front El-Nosra, et des milices proche d'Ankara. Lors du sommet de Téhéran sur la Syrie, tenu vendredi, le président iranien, Hassan Rohani, et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont montrés bien déterminés à donner un coup d'accélérateur à l'opération de libération d'Idlib. Quelques jours avant le sommet, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, s'était rendu en Syrie pour l'ultime opération de libération du gouvernât d'Idlib. Lors de son intervention au cours du sommet tripartite d'hier, le président turc a évoqué, de façon inattendue, une nouvelle proposition pour Idlib : établir une trêve dans le dernier bastion des terroristes. La télévision iranienne parle d'une ultime tentative des terroristes, et de leur donner la chance de se recomposer, ou d'un clin d'œil, en direction du camp occidental qui crie à l'échec du sommet de Téhéran. Ankara n'a ni l'intention ni la force de couper les liens avec l'OTAN, œuvre à plaire à Washington, après le litige diplomatique. Idlib aurait bien pu lui servir de prétexte pour trouver grâce aux yeux des américains, dit la télévision iranienne. Les Etats-Unis, Israël et des pays arabes ont horreur de voir les terroristes d'Idlib se réconcilier avec Damas, dit la télévision iranienne. Le Kremlin alerte sur le scénario d'une attaque chimique à Idlib pour empêcher une attaque contre les terroristes d'El Nosra au gouvernât d'Idlib. Ce scénario semble toutefois avoir perdu de son efficacité, après les révélations de Moscou et Damas, et surtout de très vastes manœuvres militaires en Méditerranée. La Turquie semble avoir bien compris qu'elle n'a aucun autre choix que de coopérer avec le camp opposé aux occidentaux. Le gouvernement de Damas a le droit d'oocuper son territoire national, et doit le faire, a dit vendredi le président Poutine, rejetant un appel de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à un accord de cessez-le-feu. Quelque trois millions de personnes vivent dans le gouvernât d'Idlib, selon l'ONU. Le gouvernât d'Idlib est le dernier grand bastion des terroristes, dont ceux d'El Nosra, de Daech et Ahrar El Cham. L'ONU dit que 10.000 terroristes sont dans le gouvernât d'Idlib. Damas est décidé, avec le soutien de la Russie et de l'Iran, de lutter contre les terroristes d'El Nosra et Daech, et gagner la guerre contre eux. Avec le soutien de Moscou et Teheran, Damas a triomphé contre les terroristes à Palmyre, Alep. Le gouvernât d'Idlib est le seul grand bastion occupé par les terroristes du Front El Nosra, Ahrar El Cham et Daech. Préparatifs d'attaque à l'arme chimique Les leaders terroristes, notamment des dirigeants du Front al-Nosra, se sont rencontrés le 7 septembre à Idlib, en Syrie. Des membres des Casques blancs ont également pris part à la rencontre, a déclaré le ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Lors du rassemblement, les personnes réunies ont notamment discuté de scénarios de futures mises en scène d'«incidents», ayant potentiellement recours à des substances toxiques, par les troupes gouvernementales syriennes, a-t-il expliqué. La rencontre en question a eu lieu dans un poste de commandement des terroristes, à proximité de l'école Al-Wahda, à Idlib. «Lors de la réunion, ont été mis au point et approuvés les scénarios et le tournage de mises en scène d'”incidents” avec utilisation présumée de substances toxiques, par les forces gouvernementales syriennes contre des civils, dans les villes de Jisr al-Choghour, Saraqeb, Taftanaz et Sarmin», a précisé la Défense russe. La Russie et l'Iran soutiennent Damas dans le combat contre les terroristes du Front El Nosra, Ahrar El Cham, Djeich El Islam et Daech. La préparation complète de tous les participants impliqués dans la réalisation de provocations mises en scène, devrait être achevée hier. Le signal marquant le début de la mise en pratique de ces provocations, par les terroristes, dans la province d'Idlib, proviendra d'un ordre spécial de certains amis étrangers, de ce qui est appelé la révolution, a souligné Igor Konachenkov. Il a notamment ajouté que «le département militaire russe continuait de surveiller de près la situation en République arabe syrienne, ainsi que les actions des forces armées de différents pays de la région du Moyen-Orient». Le président russe, Poutine, a dit qu'une préparation à l'attaque à l'arme chimique est lancée par les terroristes, pour empêcher une attaque de Damas contre le Front El Nosra et Daech, dans le gouvernât d'Idlib. Le scénario est fait pour obtenir l'intervention des pays occidentaux contre Damas. Il y a quelques mois, une attaque contre l'armée de Damas, accusée sans preuve, d'attaque à l'arme chimique, a été lancée par Washington.