Erdogan, le président turc, et conformément à l'accord conclu avec son homologue Poutine, pour Idlib, compte dépêcher des forces militaires dans le gouvernorât. Les médias, dans le monde, ont accordé une importance à l'accord conclu par le président Poutine et son homologue Erdogan, pour le gouvernorat d'Idlib. Le journal néerlandais Telegraaf note que les dirigeants des deux pays, ont pu parvenir à l'accord après «des désaccords majeurs» sur l'avenir d'Idlib. Alors que la position russe soulignait la nécessité d'éliminer le terrorisme dans le gouvernorât, M. Erdogan a déclaré, à plusieurs reprises, qu'il craignait qu'une opération ne provoque une catastrophe humanitaire. «Après l'exode des terroristes et le retrait des armes lourdes, resteront sur place les civils et l'opposition modérée, avec une quantité modeste d'armes légères. La Turquie et la Russie contrôleront ce processus. Il nous faudra introduire des forces militaires supplémentaires à Idlib. De cette manière, la région sera nettoyée des terroristes», a expliqué le chef de la diplomatie turque, lors d'une conférence de presse. Le président Erdogan et son homologue Poutine, ont conclu un accord pour la démilitarisation du gouvernorât d'Idlib, occupé par des milliers de terroristes. L'accord permet d'éviter une action militaire dans ce gouvernorât, occupé également par des combattants de l'opposition. Damas a dit qu'il accepte l'accord, qui permet de sauver des milliers de civils. Réunis ce lundi à Sotchi, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se sont mis d'accord, pour créer une zone démilitarisée à Idlib. D'après le chef du Kremlin, l'accord permet le retrait de tous les combattants. Pour sa part, son homologue turc dit qu'il est persuadé que le document empêcherait une crise humanitaire à Idlib. L'accord conclu par le président Poutine et son homologue Erdogan n'arrange pas Israël et nombre de pays occidentaux, qui préfèrent la continuité de la guerre, et souhaitent éviter la défaite des terroristes. «L'enjeu est double pour la Turquie: Ankara veut d'une part, éviter un nouvel afflux de réfugiés syriens, provoqué par une offensive d'envergure, alors que le pays a déjà accueilli plus de trois millions de Syriens depuis le début du conflit», écrit Le Parisien. En revanche, comme l'indique le journal, la Turquie s'inquiète du sort des centaines de soldats turcs déployés dans les douze postes d'observation établis à Idlib, pour veiller au respect de la désescalade. Le journal écrit que lundi, la Russie et la Turquie ont pu parvenir à un accord, malgré les divergences sur la situation à Idlib, lors du sommet de Téhéran. Ainsi, selon le journal, alors que la Russie semblait «pressée d'en finir avec la rébellion», la Turquie, soutien des rebelles dits modérés, est en revanche fermement opposée à une offensive. La Russie soutient les plans de l'armée de Damas, visant à libérer le dernier vaste territoire dominé par les islamistes et l'opposition. La Turquie est un pays garant de l'accomplissement des obligations de l'opposition, et veut empêcher une nouvelle escalade de violence près de la Turquie.