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Wikileaks a publié des documents sur la fourniture d'armes françaises aux Emirats: De la corruption à la guerre au Yémen
Publié dans Le Temps d'Algérie le 29 - 09 - 2018

La guerre au Yémen, c'est notamment une affaire d'argent. D'après les données de Wikileaks, la vente de chars français aux Emirats arabes unis, ceux-là même actuellement utilisés dans la guerre au Yémen, s'est accompagnée du versement de 200 millions de dollars d'argent noir, dans des comptes dans des paradis fiscaux, relate le site Mediapart.
Selon les documents dont disposerait Wikileaks, la vente de chars français, fabriqués par l'entreprise GIAT (Groupement industriel des armements terrestres, aujourd'hui Nexter) aux Emirats arabes, les mêmes chars auxquels le pays a actuellement recours dans le conflit au Yémen, est une corruption, rapporte le site d'information Mediapart. D'après les informations de Wikileaks, il s'agirait de 200 millions de dollars d'argent, versés sur des comptes dans des paradis fiscaux. Le média rappelle qu'à l'époque, en 1993, le contrat de vente des chars Leclerc aux Emirats, avait été qualifié, par la presse française, de contrat du siècle, le marché prévoyant la livraison de 388 chars, 46 véhicules armés, et de grandes quantités de munitions, pour 3,6 milliards de dollars, montant revu ensuite à la baisse, à savoir 3,2 milliards de dollars. En janvier 1991, sous le gouvernement de Michel Rocard, Paris avait missionné, par l'intermédiaire de l'entreprise GIAT, un émissaire du nom d'Abbas Ibrahim Yousef al-Yousef, «très introduit auprès des autorités d'Abou Dabi». Toujours d'après le média, «une des sociétés offshore d'al-Yousef, Kenoza Industrial Consulting & Management Inc., l'un des pires paradis fiscaux de la planète, a obtenu de GIAT en 1991, des commissions pour la future vente des chars français aux Emirats». Gardée secrète jusqu'à présent, cette information a fait surface, suite à un différend entre al-Yousef et GIAT, qui a été porté, entre 2008 et 2010, devant le tribunal arbitral de Paris, une justice privée qui contourne la justice ordinaire, précise Mediapart, en citant Wikileaks. Après avoir touché 195 millions de dollars des 234 promis jusqu'en mars 2000, l'intermédiaire s'était adressé à la justice arbitrale pour demander à GIAT de lui payer les 40 millions de dollars restants, souligne le média, cité par un journal russe. C'est alors que l'entreprise a reconnu «une disproportion entre le montant des commissions et les services fournis» réellement par al-Yousef, avouant qu'il avait «commis des actes de corruption». Les Emirats arabes participent à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre les civils du Yémen. La France est accusée par une organisation non gouvernementale, de complicité dans des crimes de guerre. Le ministère français des Armées a dit qu'en 2017, alors que les conséquences humanitaires de la guerre au Yémen sont dramatiques, les industriels français ont livré pour 1,3 milliard d'euros d'armements à l'Arabie Saoudite, le pays qui mène la coalition internationale. Cette coalition est régulièrement accusée d'entraver l'aide aux populations, et de bombarder des civils. Mais les Saoudiens restent en 2017, parmi nos cinq meilleurs clients, en termes de prise de commandes d'armements, 600 millions d'euros en 2017, derrière les Emirats Arabes, 700 millions, eux aussi engagés dans la guerre yéménite. L'ONU dit que des milliers de civils ont été tués par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen. Peu de pays occidentaux dénoncent, aujourd' hui, les crimes de guerre commis contre les civils, et continuent à armer l'Arabie saoudite. En mars 2018, Amnesty Internatonal et l'association l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT), ont accusé la France de complicité des crimes de guerre commis par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen. Malgré l'opposition de l'Arabie saoudite, l'ONU a prolongé l'enquête sur les crimes de guerre au Yémen. Une plainte a été déposée contre l'Arabie saoudite pour crimes de guerre, par des organisations non gouvernementales.

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