Comme chaque année, le Forum économique mondial vient de publier son Indice mondial de la compétitivité. Sur les 140 pays analysés, l'Algérie est classée à la 92e place. Dans ce classement, l'Algérie a obtenu un meilleur score que celui de l'année dernière de 0,3 point. Ainsi, elle a enregistré une note globale de 53.8 sur 100, la plaçant derrière ses voisins la Tunisie (87e) et le Maroc (75e). Sa compétitivité lui a permis de devancer l'Egypte (94e), la Namibie (100e), la RDC (135e), et le Tchad (140e), mais d'être loin derrière l'Ile Maurice (49e) et l'Afrique du Sud (67e). Si notre pays se démarque quelque peu dans certaines catégories, telles que la santé (66e) et la taille du marché (38e), il enregistre des faiblesses dans le marché du travail (134e), le système financier (122e), la stabilité macroéconomique (111e), la capacité d'innovation (106e), le dynamisme du business (113e) et dans les institutions (120e). Dans le haut du classement, les Etats-Unis ont raflé la première place du pays le plus compétitif du monde, suivis par Singapour, l'Allemagne, la Suisse et le Japon respectivement. La France a, pour sa part, pris la 17e place, suivie par les Emirats Arabes Unis (27e place). Notons que parmi les pays arabes qui figurent dans cette liste, ce sont les Emirats Arabes Unis qui sont les mieux positionnés. Le bas du classement de la compétitivité mondiale du WEF est, quant à lui, occupé par une grande partie de pays africains. La Mauritanie voisine de l'Algérie est 131e, derrière le Mali qui occupe la 125e place. Haïti, le Yémen et enfin le Tchad (140e) occupent, pour leur part, les trois dernières positions du classement. En outre, le top cinq africain est composé de Maurice (49e), de l'Afrique du Sud (67e), des Seychelles (74e), du Maroc (75e), de la Tunisie (87e). Par ailleurs, ce rapport est publié chaque année depuis 1979. Il comporte 98 indicateurs qualitatifs, compilés à partir des bases de données de nombreuses institutions internationales, et regroupés en douze sections, à savoir : les institutions, les infrastructures, les technologies de l'information et de la communication, la stabilité macro-économique, la santé, la compétence, le marché de produits, le marché du travail, le système financier, la taille du marché, le dynamisme des affaires et la capacité d'innovation.