C'est demain que débutera la onzième (11e) édition du Salon Djurdjura du livre au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique de la Nouvelle-ville de Tizi-Ouzou. Placée sous le thème : «l'écriture pour l'histoire et la mémoire», cette manifestation culturelle qui s'étalera jusqu'au 15 du mois en cours, sera organisée en hommage au moudjahid-écrivain, Salah Mekacher et l'historien de la presse algérienne, Zoheïr Ihaddaden. Pour cela, des ateliers, des ventes-dédicaces des écrivains et des maisons d'éditions prendront part à ce salon et des projections des films documentaires, des pièces théâtrales seront au rendez-vous également. On notera aussi des conférences-débats sur le rôle du livre au sein de la société et de la publication dans la préservation de l'histoire seront animés par les écrivains et enseignants de littérature tout au long de cette manifestation. Au premier jour de ce salon, il est prévu le lancement de la résidence d'écriture, mais aussi le lancement du club de lecture et des ateliers de langues et poésie. Il y aura aussi le lancement du concours sur le patrimoine historique «lieux et mémoire». Une initiative qui sera organisée en collaboration avec la direction locale de l'Education (DE). Ce salon sera aussi marqué par le lancement du prix d'écriture «Ungal» en langue amazighe. A souligner que plusieurs activités culturelles seront abritées par la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Programme de proximité Au deuxième jour et à l'occasion de la commémoration du 58e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, une journée autour de l'histoire est sur les tablettes. Des ateliers d'écriture et illustration sur ces évènements phare à l'histoire de l'Algérie seront à l'ordre du jour. Pour ce qui est du programme du 3e jour, ont notera une journée autour de l'écriture-jeunesse, un café littéraire avec les auteurs-écrivain en l'occurrence Hocine Haroun et Lynda Koudache. Un atelier durant lequel il y aura le résumé d'un livre scientifique, littéraire et historique en langue française. Les activités de ce salon ne se limitent pas seulement au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais toucheront les localités limitrophes de la wilaya. Pour cela, un riche programme de proximité a été prévu que ce soit au niveau de l'Annexe de la maison de la culture Mouloud Mammeri d'Azazga qui abritera le concours sur le patrimoine historique qui aura pour thème : «Lieux et mémoire» : La maison où a été tirée la proclamation du 1er novembre 1954, monument historique national, le village Ighil Imoula dans la localité de Ouadhias. Un concours qui verra la participation des élèves scolarisés du cycle moyen des localités suivantes : Makouda, Draâ-El-Mizan, Iferhounène et Illoula Oumalou. Aussi, le Centre culturel Matoub Lounès d'Aïn-El-Hammam abritera plusieurs activités culturelles. Alors que le programme du 4e jour qui coïncide le 13 décembre, il est prévu la tenue d'une rencontre qui sera consacrée à l'écriture autour de l'œuvre artistique avec Abdelkader Bendaamche, président du Conseil national des arts et des lettres et qui sera suivie par la remise des cartes professionnelles aux artistes de la wilaya. Au lendemain (14 décembre), des rencontres autour de la publication et l'édition en braille avec une pléiade d'écrivains et poètes. Et la journée de la clôture de cette 11e édition de ce salon Djurdjura du livre sera marquée par la remise des diplômes et prix aux lauréats des concours du salon et la lecture des textes primés au concours sur l'histoire : «lieux et mémoire».