Un Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique pourrait voir le jour prochainement à Alger, sous l'égide de l'Unesco, a-t-on appris vendredi à Paris en marge de la 192e session du Conseil exécutif de l'agence onusienne. Ce centre international, l'unique en Afrique, sera placé sous la tutelle du ministère de la culture dont un représentant, Slimane Hachi, directeur du Centre National de Recherches Préhistoriques, Anthropologiques et Historiques (CNRPAH) prend part à cette session (24 septembre û 11 octobre 2013). Cette première décision du Conseil exécutif de l'Unesco sera soumise à une adoption définitive lors de la 37e session de la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la Culture, prévue en novembre prochain dans la capitale française. M. Hachi a estimé que cette initiative représente une "très grande avancée" pour la sauvegarde du patrimoine immatériel du continent africain. "C'est un honneur pour l'Algérie d'abriter ce centre qui sera consacré, en accord avec la stratégie globale de l'Unesco et en concertation et dialogue avec les pays du continent, pour mener des politiques et déployer des actions pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique", a-t-il déclaré à l'APS. Parmi ces actions, M. Hachi a cité les inventaires d'identification, d'enregistrement, d'étude, de recherche, de publication et de diffusion du vaste patrimoine culturel africain. Le Conseil exécutif est un des trois organes constitutionnels de l'Unesco (la Conférence générale, le Conseil exécutif et le Secrétariat). Agissant sous l'autorité de la Conférence générale par laquelle il est élu, le Conseil étudie le programme de travail de l'Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet le Directeur général. Il se réunit deux fois par an sauf les années de Conférence générale où il tient une session supplémentaire immédiatement après la fin de la session de la Conférence générale.