Des momies datant de la dynastie ptolémaïque d'origine grecque (323 à 30 avant J.-C.), découvertes dans des catacombes en Egypte, ont été dévoilées samedi, par le ministre égyptien des Antiquités, sur le site archéologique de Touna el-Gebel, dans le centre du pays. Elles ont plus de 2000 ans, mais sont «en bon état»: plus de 40 momies datant de la dynastie ptolémaïque d'origine grecque (323 à 30 avant J.-C.) ont été dévoilées en grande pompe, dans des catacombes en Egypte, par le ministère des Antiquités. Pour les contempler, il faut emprunter une fine échelle, et descendre un tunnel en pierres étroit de neuf mètres. Sous le sol sableux du site archéologique de Touna el-Gebel, à Minya, en Moyenne-Egypte (centre), une vaste pièce donne accès à plusieurs chambres minuscules. À l'intérieur, des momies brunâtres sont posées à même le sol, ou placées dans des cercueils ouverts, en argile blanche. De sexes et de tailles différentes, elles sont enveloppées de lin ou décorées d'écritures démotiques, une langue égyptienne antique. Certaines portent encore des fragments de carton coloré, un matériau utilisé pour la fabrication de masques funéraires. Selon le ministère égyptien des Antiquités, ces hommes et ces femmes, ces enfants, et même ces animaux de compagnie, ont été découverts dans un tombeau familial, appartenant à «la petite bourgeoisie» de l'époque ptolémaïque, du nom de la dernière dynastie pharaonique régnante, d'origine grecque, avant que l'Egypte ne passe sous domination romaine. La reine Cléopâtre en fut la dernière souveraine.