Le 1er mars prochain, ma première année à l'USMA où je suis adopté par la majorité des supporters. Le directeur général de l'USM Alger, Abdelhakim Serrar, sort de sa réserve et dément les rumeurs faisant état de son retour au club de ses premières amours, l'ES Sétif. «Je ne suis pas interdit de faire des déclarations, c'est moi qui décide. On a parlé dans certains médias et dans les réseaux sociaux de mon départ de l'USMA et de mon retour à l'ES Sétif. C'est faux. Personne ne m'a contacté et je n'ai pas rencontré le responsable de cette entreprise du ciment qu'on annonce à l'ESS qui a sa direction, son président et son DG. Je bouclerai le 1er mars prochain ma première année à l'USMA où je suis adopté par la majorité des supporters, où j'ai la confiance du président. C'est encore prématuré de présenter un bilan. On le fera en fin de saison, et on va expliquer les obstacles et les raisons de nos échecs en Coupe de la CAF, en Coupe arabe et en Coupe d'Algérie. Ce n'est pas en une année et avec un système cocotte minute, qu'on puisse réaliser un projet et atteindre ses objectifs, mais je suis confiant pour le titre de champion d'Algérie et pour le retour du club en Ligue des champions d'Afrique. Je n'ai pas la tête ailleurs. Dans mon esprit, je suis usmiste et e dois réussir dans mon projet. Je n'ai jamais pensé quitter l'USMA. Je ne suis pas un chasseur de primes. Les gens qui pensent que je suis en train de m'enrichir à l'USMA se trompent totalement. Je travaille dans la transparence, j'ai la confiance du président. Je suis adopté par les supporters usmistes et je n'ai aucun problème avec eux. Même quand ils se fâchent, ils nous insultent d'une manière douce», dira Serrar sur le site officiel de l'USMA, un club sur lequel il ne tarit pas d'éloges. «L'USMA, un club particulier avec une âme spéciale» «L'USMA est un club particulier, il a une âme spéciale. C'est un club pas trop médiatisé, il roule dans la discrétion. Beaucoup de choses s'y réalisent. Notre centre de formation pousse rapidement, il sera opérationnel l'année prochaine. On a engagé Rachid Aït Mohamed comme DTS, il est en train d'accomplir un travail colossal. Il a recruté déjà sept à huit jeunes talents durant le mercato hivernal. Notre académie sera lancée à partir du prochain exercice footballistique. On va continuer encore à recruter des joueurs pour l'équipe première. On doit être présent sur le plan africain chaque saison. Des mauvaises langues disent que l'USMA n'a pas réussi encore à avoir un titre africain. Je pense que c'est trop petit. La grandeur d'un club, ce n'est pas seulement les titres, mais sa vie, sa personnalité du club et sa présence continue dans les compétitions internationales. L'USMA est connue sur le plan et il existe avec ses résultats. Elle a cette étiquette du club des milliards, or on ne jette pas l'argent par la fenêtre. Bien au contraire. Notre gestion est saine, transparente et professionnelle. J'ai trouvé cette gestion en place et j'ai continué sur la même voie», a précisé l'ancien défenseur de l'Entente et de l'EN, qui tiendra prochainement une réunion avec le propriétaire de l'USMA pour fixer les objectifs de la saison prochaine. «Je vais me réunir avec Haddad pour fixer les objectifs de la prochaine saison» «On a un projet à moyen terme et on ne travaille pas à l'aveuglette. Je vais me réunir prochainement, durant la trêve du championnat, avec le propriétaire du club pour définir les objectifs de l'exercice 2019-2020, et voir les joueurs susceptibles de renforcer l'équipe pour qu'elle soit présente avec de la personnalité en Ligue des champions d'Afrique. On veut du calme. On accepte bien évidemment les critiques qui nous permettent de nous corriger, mais on n'aime pas l'intox. Je n'ai jamais eu de contacts avec l'ESS. Je suis usmiste et je le resterai jusqu'à la fin de mon projet, sauf si les gens voient que je suis néfaste et négatif, que je ne peux rien donner à l'USMA. A ce moment là, je partirai comme une personne civilisée, sans toucher à l'image de marque de l'USMA. Je partirai sur la pointe des pieds en les remerciant tout le monde», a-t-il conclu.