Apparemment, les autorités locales n'ont pas pu trouver de solution au problème des marchés couverts. Tandis que des espaces importants sont proposés aux commerçants ambulants, ces derniers font la sourde oreille et préfèrent rester dans l'illégalité. Chlef comme la majorité des wilayas d'ailleurs, a investi des sommes faramineuses pour la réalisation de nouveaux marchés couverts dans le but de booster le commerce, absorber le marché informel et créer des emplois, mais finalement, ils demeurent toujours désertés par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant, ni impôts, ni taxe, ni loyer. Apparemment, les autorités locales n'ont pas pu trouver de solutions au problème des marchés couverts. Tandis que des espaces importants sont proposés aux commerçants ambulants, ces derniers font la sourde oreille et préfèrent rester dans l'illégalité. Signalons que des milliards sont dépensés par l'Etat pour la réalisation des marchés couverts et la réalisation d'espaces commerciaux pour moderniser les villes et concrétiser l'option des marchés de proximité, mais ils demeurent, désertés par les commerçants. Ces opérations tournent en échec, c'est comme si on jetait de l'argent par la fenêtre, du fait que la majorité des marchés de proximité sont à l'abandon. Les exemples ne manquent pas, et le maire de la commune de Mostaganem, l'autorité qui gère ces marchés, semble dépassé par les évènements et ne procède à aucune réaction juridique ou administrative pour mettre de l'ordre, laissant le champ libre aux commerçants informels qui occupent les espaces publics illégalement, mettant en déficit même les commerces légaux qui continuent à payer les pots cassés de la fuite en avant des autorités concernées. Si l'activité commerciale n'est pas réglementée autour des marchés, interdire le squat des trottoirs au centre-ville et les espaces se trouvant aux alentours des marchés. Et pour résoudre le problème, Les autorités locales ont tenté de trouver une solution à ce problème par l'assainissement de la liste des bénéficiaires des locaux, en vain. Nous avons appris des commerçants sur place qu'une nouvelle liste de bénéficiaires a été établie par le président de l'APC de Chlef pour remplacer ceux qui ont abandonné leurs activité. Une mesure qui se répète à chaque reprise sans que les marchés couverts retrouvent leur véritable vocation. «Tout le problème est là : les lieux ne sont pas fréquentés par les acheteurs, nous en souffrons, la plupart d'entre nous ont abandonné leur commerce. A titre d'exemple, au marché couvert de hay Meddahi, sur les 40 locaux qu'offre le marché, 10 seulement sont ouverts. Les autres bénéficiaires ne se sont pas manifestés. Mais la plupart des bénéficiaires n'ont pas osé ouvrir leurs locaux de peur de subir des pertes car, selon eux, les lieux ne se prêtent pas à l'activité commerciale». Le marché informel a détruit toute activité commerciale à l'intérieur de ces marchés couverts. Tandis que les commerçants qui activent à l'intérieur, sont soumis à des charges fiscales, et ce, en plus de la location, ceux qui squattent les espaces extérieurs et bloquent l'entrée du marché ne sont soumis, eux, à aucune réglementation, ni charge fiscale. Face au mutisme des autorités, des commerçants étalent leur marchandise à même le trottoir, puisque l'anarchie s'est installée, et l'informel a gagné le terrain. Le phénomène de l'informel, nuisible à l'économie nationale, est dénoncé par l'ensemble des commerçants activant au sein des marchés couverts. C'est donc aux décideurs de procéder à une réflexion et à des débats afin d'optimiser les actions de résorption des marchés informels qui s'imposent malgré tout.