Une situation qui pourrait probablement causer un malaise, une perturbation pour la suite des évènements et un retard dans la compétition. Comme dans toutes les disciplines, rien ne va plus dans le compartiment de la balle au panier. Nous l'avons déjà signalé, c'est un peu la goutte qui fait déborder le vase, laquelle aussi, empêche la performance de s'épanouir. Comme ailleurs, ce sont aujourd'hui les membres de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) d'agir comme ceux des autres pratiques. C'est sans doute l'affaire des officiels de la balle au panier qui ne semblait plus vouloir encore attendre d'activer sans être rémunérés qui a sans doute engendré les déboires qui s'en sont suivis. Une situation qui pourrait probablement causer un malaise, une perturbation pour la suite des évènements et un retard dans la compétition lequel, se répercutera sur le rendement des différentes équipes nationales. Il y a lieu de souligner que le report de la compétition est intervenu en raison de la grève des AMC, non après le constat d'une de leur carence, mais pour des raisons financières. Pour cela, le siège de la FABB a été, ce samedi, le théâtre d'une réunion de travail entre les présidents de clubs de la super division et des membres de l'instance fédérale dans la perspective de la reprise du championnat d'Algérie. Il y a lieu de souligner que la balle au panier algérienne traverse une crise latente entre les acteurs et les responsables de l'instance fédérale, qui a abouti, d'ailleurs, au rejet à l'unanimité des bilans moral et financier de l'exercice 2018, présentés par le président de la FABB, Ali Slimani, le 14 mars dernier par les membres de l'AG. D'ailleurs la veille de l'AGO, la FABB devait effectuer des virements bancaires de 50% pour les arbitres, loin d'être prise en compte par les membres en question. C'est ainsi que la décision a été prise de suspendre cette grève. «Nous avons décidé de suspendre notre grève pour ne pas pénaliser l'ensemble de la famille du basket-ball», a indiqué le représentant des arbitres, Hamza Belkham. En vue d'assurer les prochaines élections de la FABB, les membres de l'AG du 14 mars dernier ont installé trois commissions, à savoir, celles des candidatures, de recours et de passation de consignes. Une opération qui devait débuter après la présentation des rapports de l'AGO au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) lequel, devait statuer de façon définitive avant que lesdites commissions n'entament leur travail, notamment l'ouverture de dossiers de candidatures. Ce qui s'en est sortie de cette réunion de samedi, les présidents de club et les responsables de la FABB se sont rencontrés afin d'aplanir toutes les difficultés et surtout faire redémarrer la compétition avec la programmation de la 18e journée de la Nationale 1. Il n'en fut malheureusement rien, puisque les membres présents sont sortis bredouilles, chacun de son côté, avec des tiraillements par-dessus le marché. Même les différentes commissions, celles des candidatures, de recours et de passation de consignes, ont été déclarées nulles. Qu'en est-il ? Il était donc question de reprise de championnat ou pas, un vote a été donc décidé par les membres sur place. Quelques président de clubs dont le GSP, l'OMS Miliana et le BC Rouiba… ont voté pour la reprise, les autres ont été catégoriques, rejetant ce vote pour laisser place d'abord à l'organisation de l'Assemblée générale afin d'élire un président et son bureau dans les plus brefs délais. Cela dit, il est d'importance capitale pour «la balle orange» algérienne d'assurer la suite du mandat actuel. C'est le sujet culminant dont les membres présents ont décidé de présenter. Chacun a essayé de proposer sa vision de sortie de crise où il faut donc nécessairement attendre la prochaine AG extraordinaire pour connaître l'orientation que prendrait la situation actuelle du basket-ball national. Pour le moment, la gestion des affaires courantes du basket-ball national continu d'être confiée à un bureau intérimaire à sa tête, le secrétaire général Redouane Djoudi. Ceci, en attendant l'organisation d'une AGE pour la désignation d'un nouveau bureau afin de continuer les deux années du mandat olympique (2016-2020), comme le prévoient les statuts de la FABB. Pour sa part, le MJS doit statuer de façon définitive à propos des rapports de l'AG pour que les commissions puissent entamer leur travail à commencer par l'ouverture des candidatures. Des propositions pour la gestion de l'actuel mandat. D'autres acteurs du basket-ball algérien sont allés plus loin déclarant qu'il serait préférable de constituer un directoire dont la principale tâche serait de modifier les statuts de la FABB dans la perspective d'enrichir la composition de l'AG en faisant appel à tous les entraîneurs nationaux, les officiels de la table des marques (OTM), entre autres. D'autres acteurs du basket-ball algérien proposent, de leur côté, l'élection non pas d'un nouveau BF et son président, mais plutôt d'un comité directeur de trente membres par cette Assemblée nouvellement constituée. Ensuite, élire un président sur la base d'un programme. Et c'est donc lui qui choisira son Bureau fédéral parmi les membres du comité directeur élu au préalable, cela dit ce n'est guère demain la veille.