La qualité de l'accueil, le respect, la politesse, l'écoute, la prise en charge de la requête et sa satisfaction prompte sont des sujets de discorde entre le citoyen et l'administration censée fournir un service public. D'ailleurs, l'on se demande si les registres de doléances pour les appréciations et les observations sont pris en considération par les administrations ? Si dans nombre d'entre elles, les conditions de travail se sont nettement améliorées, telles que la poste, la Cnas, la Sonelgaz, se traduisant par le renouvellement des sièges et des équipements, il n'en demeure pas moins que l'accueil des usagers pose souvent problème. Les citoyens peinent à trouver une information ou une réponse à leurs questions. Les plaintes concernent surtout le secteur administratif (APC, daïras et wilayas) ainsi que le secteur de la santé où beaucoup reste à faire en matière d'humanisation. «Il est vrai que plusieurs améliorations ont été enregistrés mais beaucoup reste à faire, car ce qui pose vraiment problème c'est l'élément humain qui ne s'est pas développé», de l'avis des citoyens rencontrés au niveau de l'APC de Constantine. De toutes les activités administratives, les citoyens continuent à se plaindre de leurs relations avec les responsables locaux et notamment le personnel de l'APC. «Je suis là depuis 9h pour une simple légalisation, je me retrouve à 11h sans que mon papier ne soit prêt», rouspète Ahmed, retraité, qui se plaint de l'absence du bureau d'orientation au niveau du secteur urbain de Sidi Rached. Il n'est pas le seul dans son cas, car plusieurs personnes âgées trouvent des difficultés à situer les guichets. «Ce sont les citoyens qui nous orientent et non pas le personnel de l'APC», ajoute-t-il Sur un autre registre, d'autres secteurs sont mis à l'index comme les commerces, les cafés, les restaurants, le transport public, la poste, les écoles et les services médicaux. Ces derniers (services de la santé en l'occurrence) captent incontestablement le taux d'insatisfaction le plus élevé.