«Nous ne cherchons pas un changement de régime [à Téhéran], je veux que cela soit clair», a-t-il affirmé à l'occasion d'une visite au Japon. «Ce que nous voulons, c'est l'absence d'armes nucléaires. Je ne veux absolument pas nuire à l'Iran» Dans le dossier iranien comme dans d'autres, la Corée du Nord, ou encore au sein de l'OTAN, le président américain continue de lancer une politique de folie. Alternant sans complexe les déclarations contradictoires, tour à tour incendiaires et plus conciliantes, le président des Etats-Unis s'est montré optimiste quant à une résolution de la crise avec l'Iran. Le président américain a assuré hier, que la diplomatie étasunienne ne cherchait pas à renverser le gouvernement iranien. «Nous ne cherchons pas un changement de régime [à Téhéran], je veux que cela soit clair», a-t-il affirmé à l'occasion d'une visite au Japon. «Ce que nous voulons, c'est l'absence d'armes nucléaires. Je ne veux absolument pas nuire à l'Iran», a ajouté le dirigeant américain, à l'issue d'un sommet avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, estimant même pouvoir «parvenir à un accord», écrit RT. Ces déclarations font suite à une montée de la tension dans le golfe Persique, notamment au cours des dernières semaines. Alors que Donald Trump assurait déjà que les Etats-Unis ne cherchaient pas «la guerre avec le régime iranien», le Pentagone déployait début mai, un porte-avions ainsi que des bombardiers B-52 dans la région, puis un navire de guerre et une batterie de missiles Patriot en renfort, avec pour justification, sans plus de précisions, «des indications inquiétantes d'escalade et de mises en garde». Les Etats-Unis ont bel et bien exprimé par le passé, le souhait de voir le pouvoir iranien tomber. En 2017, alors que l'Iran était le théâtre de manifestations contre le coût de la vie, le président américain n'avait pas hésité à souffler sur les braises, tentant la tombée du pouvoir iranien, contrairement aux propos tenus au Japon, selon lesquels Washington n'est pas contre le pouvoir. «Le monde entier comprend que le bon peuple d'Iran veut un changement, et qu'à part le vaste pouvoir militaire des Etats-Unis, le peuple iranien est ce que ses dirigeants craignent», avait-il alors martelé. Le président américain avait promis en janvier 2018, «un grand soutien de la part des Etats-Unis, le moment venu». Le président américain est dénoncé par la communauté mondiale pour sa politique hostile à la paix dans le monde. Il soutient les crimes de guerre commis contre les civils au Yémen, par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.