En ce qui concerne l'examen de cinquième, le premier responsable du secteur a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour assurer son bon déroulement. Les perturbations que connaît le pays depuis le 22 février dernier, n'ont eu aucun impact sur les écoles. Animant hier une conférence de presse, en marge du coup d'envoi de l'épreuve de cinquième depuis la wilaya de Naâma, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a assuré que malgré toutes les perturbations que connaît le pays, les écoles ne sont pas touchées et les cours sont assurés normalement. Depuis le 22 février dernier, l'Algérie vibre sous les feux des rassemblements, grèves et marches. Tous les secteurs sont touchés, et particulièrement celui de l'Education. Durant quelques jours, le mouvement a perturbé le calendrier des cours. Avec la grève des enseignants ainsi que leurs marches, les élèves, notamment ceux des classes d'examens, ont pris un grand retard dans leurs cours. Cependant, à l'approche des examens, tout est revenu à la normale et, grâce à la mobilisation des enseignants et des inspecteurs, les cours ont été rattrapés dans certaines écoles. Dans ce sens, le ministre a souligné que jusqu'à aujourd'hui, plusieurs établissements pédagogiques ont réussi à rattraper le retard enregistré dans les cours. «Nous avons pris toutes nos dispositions pour finir le programme dans les délais», a-t-il assuré. Et de préciser : «Cette année scolaire s'est terminée sans aucune perturbation». S'agissant de la publication du sujet de langue Arabe pour l'examen de cinquième, l'orateur a indiqué qu'il s'agit d'un faux sujet. Sa publication, a-t-il poursuivi, vise à nuire à la réputation de l'école, mais aussi à celle des examens. Il existe, selon lui, des personnes étrangères qui veulent par tous les moyens faire douter du niveau de l'école algérienne. Quelques temps après le début de l'examen de cinquième de la langue Arabe, un sujet à été publié sur Facebook. A ce propos, l'intervenant a fait savoir que la publication de ce sujet s'est faite grâce à des outils interdits d'accès à l'intérieur des centres d'examen. Interrogé par les journalistes, Belabed a mis en avant le dispositif sécuritaire mis en place par son département, pour sécuriser les examens de tous risques de fuite des sujets. Certes, a-t-il signalé, ce dispositif n'a pas été actionné lors de l'examen de cinquième. Cependant, il sera appliqué et renforcé lors des prochains examens, à l'instar du brevet et du baccalauréat. «Chaque personne impliquée de près ou de loin dans ce genre d'affaires sera responsable de ses actes», a-t-il mis en garde. Lors de l'examen du baccalauréat, le ministère de l'Education prendra des dispositifs exceptionnelles. Les résultats de cinquième connus le 16 juin En ce qui concerne l'examen de cinquième, le premier responsable du secteur a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour assurer son bon déroulement. Pour cet examen, a-t-il annoncé, 812.000 élèves se sont présentés. La correction des feuilles commencera le 03 juin prochain, alors que les résultats seront connus le 16 du même mois. Pour les élèves aux besoins spécifiques qui échoueront à cet examen, le ministre a souligné que c'est la moyenne des trois trimestres qui sera prise en considération. Par ailleurs, le coup d'envoi officiel des épreuves de l'examen de fin de cycle primaire 2018/2019 a été donné au niveau de l'école primaire «Belghazali Mohamed», à Naâma. A 9 heures tapantes, le ministre a procédé à l'ouverture des plis contenant les copies des questions de l'épreuve de la langue arabe. A cette occasion, il dira que «le choix de cette wilaya s'est fait par rapport aux résultats de ses élèves». Lors de sa visite, le ministre s'est enquis des conditions des candidats dans différents centres d'examen, avant d'inspecter plusieurs établissements scolaires devant être réceptionnés à l'occasion de la prochaine année. Pour cette wilaya, quelque 5.224 candidats, dont 2.487 filles participent à cet examen. Cet effectif est réparti à travers 100 centres d'examen, encadrés par 923 enseignants.