631 395 élèves sont attendus aujourd'hui, à travers tout le territoire national, pour passer les épreuves du Brevet de l'enseignement moyen (BEM). Après les examens du primaire qui se sont déroulés le 29 mai dernier, c'est au tour des élèves de quatrième année moyen, pour passer leurs examens de fin de cycle. Une épreuve décisive pour ces élèves, qui ont sérieusement étudié tout au long de l'année scolaire. Pour eux, ces examens confirment leur passage au lycée. Cette année, 631 395 élèves dont 52 26% filles sont attendus aujourd'hui à travers 11 937 centres d'examens, pour passer leur brevet. Durant les trois prochains jours, ils répondront aux questions préparés par leurs enseignants sur les cours figurants dans leur programme. Les candidats passeront l'examen de chacune des matières étudiées, à l'instar de la langue Arabe, les Mathématiques, la langue Française….. Dans ce sens, le ministère de l'Education Nationale a assuré à plusieurs reprises que «toutes les mesures matérielles, humaines et organisationnelles avaient été prises pour garantir le bon déroulement des examens nationaux de l'année en cours». Selon les responsables du secteur, «les sujets des examens scolaires seront puisés du programme scolaire et toutes les procédures ont été prises pour garantir le bon déroulement de ces examens». «L'élève ne sera pas examiné sur un cours qui ne lui a pas été dispensé en classe», soulignent-t-ils, ajoutant : «les examens se dérouleront dans le calme et la sérénité.» Pour assurer le bon déroulement de ces épreuves, les différents corps de sécurité ont été mobilisés à travers les centres d'examens. En effet, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 62 714 policiers à travers le territoire national en vue de veiller à la sécurisation de 11 937 centres d'examens de fin d'année pour les trois cycles (primaire-moyen-secondaire). De son côté, le commandement de la Gendarmerie nationale (GN) a mis en place un plan de sécurisation des différentes phases du déroulement des épreuves de fin de cycles moyen du 09 au 11 juin, et du baccalauréat du 16 au 20 juin à travers les 48 wilayas. Par ailleurs, avant le jour «j», un travail psychologique doit se faire pour mettre le candidat en confiance et le préparer à passer ces épreuves. Outre les enseignants, tous les candidats ont besoin d'un soutien moral et psychologique. Ainsi, plusieurs acteurs entrent en jeu pour soutenir au moment opportun sereinement ces derniers à franchir ce cap décisif de leur cursus scolaire, à l'instar des parents, du mouvement associatif, des maisons de jeunes et des psychologues. En effet, à l'approche de la date des épreuves, les candidats sont stressés et peuvent facilement paniquer et cela se répercute négativement sur leur rendement. C'est pour cela, ces élèves ont besoin à tout moment d'un soutien moral très fort. Ils doivent être assistés dans la préparation de leur examen afin d'être prêts le jour de l'examen. Pour les psychologues, «la préparation de ce genre d'examen nécessite une maîtrise du facteur temps, une méthodologie adéquate pour l'examen et surtout un moral stable, ainsi que la nécessité d'éviter d'exercer une certaine pression sur le jeune candidat. Ils préconisent de bannir toute forme de tensions, pour permettre aux candidats de passer leurs examens en toute quiétude dont stabilité».