«Les membres de l'Organisation des pays Exportateurs de Pétrole (Opep) sont proches d'une reconduction des accords visant à réduire les pompages pour soutenir les prix», a déclaré le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suhail bin Mohammed al Mazroui. En raison des stocks existants, ces accords devraient rester en place ou être prolongés «au moins jusqu'à la fin de l'année», a déclaré Al Mazroui, en marge d'un forum économique à Montréal. Pour rappel, la prochaine réunion de l'Opep+ est officiellement toujours prévue pour la fin du mois de juin, mais la Russie a demandé à ce qu'elle soit reportée. L'Opep et ses dix autres partenaires non membre de l'organisation, la Russie à leur tête, se sont accordés depuis 2016 à réduire leur quotas afin de réguler les prix du pétrole dans le monde en maintenant un équilibre du marché notamment entre l'offre et la demande. En décembre 2018, ils avaient convenu d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep. Le Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep-non Opep (JMMC) a réaffirmé suite à sa 14e réunion tenue en mai en Arabie saoudite son engagement à réaliser un marché équilibré et à œuvrer de manière durable pour la stabilité du marché pétrolier avec des fondamentaux solides. Ce Comité est composé de l'Arabie Saoudite, la Russie, l'Algérie, les Emirats arabes unis, l'Iraq, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigéria et le Venezuela.