Cette petite excroissance sous son pied, ce pourrait bien être une verrue ? Environ 6 millions de personnes, des enfants surtout, abriteraient le virus à l'origine de ces papillomes. Ils sont gênants et douloureux, mais surtout contagieux. Alors, on s'en occupe sans attendre qu'ils disparaissent tous seuls ! Petits et grands moyens. Les verrucides, ces solutions en application locale s'achètent en pharmacie pour les verrues superficielles. On les appose directement sur la verrue pendant au moins 6 semaines. A base d'acides, salicylique et lactique, elles décapent la couche cornée hypertrophiée (Coricide le Diable, de Sodia ou Kérafilm, de Ducray), d'autant mieux qu'on l'y enferme sous pansement et que l'on lime au fur et à mesure du traitement le «chapeau» de la verrue. On peut aussi tenter une application maison d'azote avec un dispositif (CryoVerrues, de Persee Médica). Non douloureux et très pratique, un embout permet de propulser du gaz froid et sec seulement sur la verrue. Il y a aussi l'azote chez le dermato. On y recourt si la verrue est manifestement imperméable aux produits ou profonde comme sur la plante du pied. Le dermatologue applique alors de l'azote qui brûle la verrue, parfois en plusieurs séances, selon son épaisseur. Un traitement «pas très agréable» qui doit être couplé à des applications de kératolytiques acides le soir, à la maison. Laser et bistouri électrique sont réservés à l'adulte. Enfin il existe d'autres solutions comme : l'homéopathie (des granulés de Thuya et Antimonium crudum, notamment), l'aromathérapie, la phytothérapie (la chélidoine) ou l'hypnose (par suggestion directe, épatante chez l'enfant). Enfin, certains préconisent l'application d'un ruban adhésif en toile. Et peut-être plus farfelu, d'une gousse d'ail cru, en protégeant la peau saine avec de l'huile d'olive.