Abdelkrim Bira serait-il arrivé au terme de sa mission avec l'équipe de l'USMBel Abbès ? C'est, en tout cas, ce que nous avons appris hier soir suite à une information émanant de la direction du club de la Mekerra, plus précisément du directeur de la SSPA-USMBA qui aurait mis fin aux fonctions de l'entraîneur sans que le principal intéressé ne soit avisé. D'ailleurs, Abdelkrim Bira était hier le premier surpris en apprenant la nouvelle dès son arrivée chez lui à Alger comme il l'a déclaré : «On ne m'a, à aucun moment, signifié ma fin de fonctions. D'ailleurs j'ai quitté l'hôtel où je réside à Bel Abbès vers les coups de 15 heures et je n'ai nullement eu vent de cette nouvelle», a-t-il dit avant de reconnaître qu'il y avait effectivement quelques nuages dans l'air depuis quelque temps au sein du club : «Nous sommes pratiquement livrés à nous-mêmes car il n'y a pas de dirigeants autour de nous ces derniers temps. Comment peut-on admettre que les joueurs soient rentrés chez eux au terme de la dernière journée de la phase aller sans percevoir leur dû. La plupart d'entre eux ne sont pas payés depuis plusieurs mois et c'est pour cette raison que j'avais moi-même déclaré que je ne pourrai plus continuer à driver l'équipe dans de telles conditions», a ajouté Abdelkrim Bira, qui semble avoir atteint le seuil de l'insupportable. Il donne, en tout cas, l'impression d'un entraîneur en rupture de confiance avec son employeur, à savoir le premier responsable de la société par actions qui gère l'USMBel Abbès. Une situation qui doit certainement inquiéter à plus d'un titre les supporters de ce grand club qui est pourtant en bonne position et sur une bonne lancée pour retrouver l'élite après tant d'années d'absence dans le premier palier. Abdelkrim Bira reviendra-t-il alors sur sa décision et à de meilleurs sentiments pour continuer son bonhomme de chemin avec le club bel abbésien ? C'est la grande question que tout le monde se pose, à commencer par les joueurs et plus particulièrement les chevronnés qu'il a lui-même enrôlés. Pour recoller les morceaux, il faudrait évidemment que le dialogue soit renoué entre le coach et son directeur, ce qui n'est pas une mince affaire en ce moment surtout quand on connaît Abdelkrim et ses principes immuables. C'est pour cela qu'on peut aussi croire que les dirigeants bel abbésiens ont peut-être tout fait pour que Abdelkrim Bira se dirige lui-même vers la porte de sortie.