Critiqué de toutes parts sur les conditions de travail qui prévalent dans les chantiers chargés de la construction et de la restauration des stades appelés à abriter les matches de la Coupe du monde de football qu'il organisera en 2022, le Qatar vient de réagir par le biais d'un document qu'il a adressé à de nombreux médias à travers la planète. On sait que la presse ne s'était pas gênée dernièrement de s'en prendre à l'Emirat lui reprochant de mettre les ouvriers desdits chantiers dans des conditions inacceptables. Cette même presse s'était même fait l'écho d'un certain nombre de décès dans ces chantiers. A la suite de quoi la FIFA s'est mêlée au débat indiquant qu'elle allait suivre de près ce qui se fait au Qatar por la préparation de ce Mondial. Dans le document que le Comité d'organisation de la Coupe du monde 2022 nous a adressé, il est fait mention que ces préparatifs vont bon train et que le Qatar se soucie constamment de la santé et du bien-être de tous les travailleurs engagés dans le grand challenge de la construction des sites qui vont accueillir les matches du grand rendez-vous de 2022. Le Comité d'organisation annonce que les travaux engagés se déroulent dans les normes optimales de sécurité. Il révèle que 5 sites sont en voie de réalisation et seront livrés dans les délais prescrits, notamment celui d'Al Wakrah Stadium. «En prévision de travaux de construction majeurs pour la Coupe du monde 2022, le Comité suprême pour la livraison et héritage (en fait le Comité d'organisation et de suivi des travaux) a publié des normes de bien-être de ses travailleurs qui ont été incorporés dans l'ensemble de ses contrats. Ces normes, qui sont alignées avec le droit du travail du Qatar et des meilleures pratiques internationales, protègent les droits des travailleurs tout au long de l'ensemble de la chaîne de passation des marchés, du recrutement au rapatriement», est-il noté dans le document. Il indique, d'autre part que dans l'élaboration de normes de bien-être de ses travailleurs, le Comité suprême s'est engagée auprès de l'Organisation internationale du travail, à garantir des conditions de vie et de travail dès l'arrivée des travailleurs sur le sol du Qatar. Le Comité suprême se réserve le droit de sanctionner les entrepreneurs qui ne se plient pas aux règles liées au bien-être de ses travailleurs. Dans les cas extrêmes, il mettra fin à son contrat avec toute entreprise qui est en violation de ces normes.