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Les terroristes revenus de Syrie préparent leur installation au Maghreb arabe Ils comptent créer une nouvelle organisation englobant Aqmi et Ançar Al Chariaâ
La menace représentée par le retour dans leurs pays respectifs des terroristes qui se trouvaient en Syrie dans les rangs d'Al Qaïda, d'Al Nosra, de l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL) et autres organisations criminelles, n'est malheureusement pas une fiction. Les «djihadistes» tunisiens ayant combattu en Syrie et revenus à leur pays semblent avoir déjà un «projet» en tête. Il s'agit de la création d'une nouvelle organisation terroriste au Maghreb arabe affiliée à l'EIIL. Le journal tunisien Akhir Khabar a rapporté que «des dizaines de djihadistes tunisiens de retour en Tunisie ont témoigné que l'organisation de l'Etat islamique en Irak et au levant compte s'installer au Maghreb arabe et au Sahel, sous une nouvelle appellation». Il s'agit, selon ce journal, d'une nouvelle organisation que l'EIIL envisage de créer au Maghreb arabe, regroupant en son sein Al Qaïda au Maghreb arabe (Aqmi) et le mouvement tunisien Ançar Al Chariaâ, déclaré organisation terroriste par la Tunisie. Une fusion qui aboutirait à la création de l'organisation «L'Etat islamique au Maghreb et en Syrie (EIMS)». Ce journal a ajouté que ces témoins ont révélé que des rencontres ont déjà eu lieu entre des chefs de l'EIIL et des chefs d'Ançar Al Chariaâ en Libye et qu'«il faut s'attendre à ce qu'un communiqué annonçant la création de cette organisation soit bientôt diffusé». Cette éventuelle nouvelle organisation terroriste sera dotée d'une «force de frappe» constituée principalement des «djihadistes» de retour de Syrie. Il s'agit, en grande partie, de «djihadistes» tunisiens de retour dans leur pays après avoir sévi dans les rangs des organisations terroristes en terre syrienne. Selon Mokhtar Ben Nassar, ancien officier supérieur de l'armée tunisienne, s'exprimant au site Al massdar (La Source), «des milliers de terroristes tunisiens se trouvent actuellement en Tunisie, et 600 parmi eux sont arrêtés». «La plus grande partie des terroristes est cependant en fuite», ajoutant que «sont également considérés comme terroristes ceux qui les soutiennent en renseignements, en logistique et tout autre forme d'aide». A noter que les organisations terroristes sévissant en Syrie au nom de «la lutte contre le régime», sont armées, financées et soutenues par certains pays occidentaux et certains pays du Golfe, en particulier l'Arabie Saoudite, prolongeant, de cette façon, les souffrances endurées par le peuple syrien et allongeant la liste déjà trop longue des victimes. Cette aide aux terroristes menace également d'autres pays dont ceux voisins de la Syrie et ceux du Maghreb arabe.