Le journaliste Ramdane Sadmi est décédé samedi dernier à Montréal (Canada) à l'âge de 78 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris mardi auprès de sa famille. Natif d'Aït Frah, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (wilaya de Tizi Ouzou), feu Sadmi avait embrassé le métier de journaliste, dès le début des années 1960. Il a bénéficié, lui et 26 autres journalistes en 1963 à Berlin (Allemagne), du premier stage de formation organisé à l'étranger par l'Algérie indépendante au profit de la presse nationale. Il a travaillé par la suite à El Moudjahid (1965-1971), à Révolution africaine (1971-1985) et collaboré avec le journal Horizon jusqu'en 1992. Spécialiste des questions internationales, il s'est notamment illustré par ses écrits sur les différents conflits touchant notamment le monde arabe. Durant la révolution, Sadmi a rejoint les rangs du Front de Libération nationale pour défendre la cause nationale. Arrêté par les services de sécurité français, il a passé 4 ans en détention dans les geôles française à Fresnes. Après l'indépendance, il a rejoint le Mouvement démocratique pour le renouveau algérien (MDRA) où il a été un membre très actif. Ramdane Sadmi était père de neuf enfants. La veillée funèbre aura lieu samedi prochain à son domicile à Dar El Beida à Alger. Il sera inhumé dimanche 4 mai au cimetière d'El Alia.