La Société d'impression d'Alger (SIA) a nié mercredi l'existence d'un jugement en référé la sommant de reprendre le tirage du quotidien El Fedjr, soulignant que le litige l'opposant à ce titre est d'ordre "strictement commercial". Les allégations de la directrice d'El Fadjr, autour d'un supposé jugement en référé sommant la Société d'impression d'Alger (SIA) de reprendre le tirage de ce titre sont infondées", a indiqué mercredi la SIA dans un communiqué. La presse nationale, a rappelé la SIA, "s'est faite l'écho ces deux derniers jours de la suspension de tirage d'un quotidien national +El Fadjr+ en lui donnant une interprétation autre que celle ayant présidé au recours à cette mesure". Le journal El Fadjr était absent lundi des étals des buralistes. Pour la SIA, "en réalité", les motivations de cette suspension sont d'ordre "strictement commercial", découlant d'une décision de justice prononcée en faveur de l'imprimeur (SIA), le 9 juillet 2013 par le tribunal de Sidi M'hamed, et confirmée par la Cour d'Alger le 23 mars 2014. Cette situation, selon la SIA, "préjudiciable" d'abord pour l'imprimeur "est le fait de l'éditeur, en l'occurrence El Fadjr, et dont ses dettes se sont accumulées pendant plus d'une décennie pour atteindre aujourd'hui, plus de soixante dix huit millions de dinars (78.000.000 DA)". La SIA "s'étonne" des commentaires donnés à cette affaire "purement commerciale et qui de surcroît", rappelle-t-elle a fait l'objet, "d'un jugement définitif". Ainsi, les commentateurs "mal informés auraient du s'abstenir de donner à cette affaire une quelconque autre interprétation dès lors que ce quotidien continue d'être imprimé à Oran et Constantine, par des imprimeries publiques (SIO, SIE), avec lesquelles il n'existe pas de litige", a relevé la SIA. Le ministre de la Communication, Hamid Grine avait affirmé lundi que cette non parution était due à une "affaire purement commerciale qui concerne l'imprimerie d'Alger et les journaux" et n'est en "aucun cas" une affaire "politique".