La création d'un conseil national des droits de l'homme a été proposée, mardi à Alger, par l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), dans le cadre des consultations sur le projet de révision de la Constitution. Les propositions de l'UNFA ont porté, également, sur la nécessité de création d'une académie des compétences nationales, a indiqué la secrétaire générale de cette organisation, Mme Nouria Hafsi, à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui mène les consultations. Parmi les autres propositions faites par l'UNFA, à cette occasion, figurent l'instauration d'un régime semi-présidentiel, l'élargissement des prérogatives du Conseil de la nation pour un "rôle plus efficace sur la scène politique", a-t-elle ajouté. L'égalité des chances dans l'accès aux postes de responsabilité, la constitutionnalisation du Conseil national économique et social (CNES) et les organisations de masse, ainsi que la consécration de la citoyenneté ont été également soulignées lors de cette rencontre, a précisé la secrétaire générale de l'UNFA. Elle a appelé, en outre, à ce que la réconciliation nationale serve de "référence" pour tous les Algériens et de "plate-forme" dans la concrétisation des réformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment de partis politiques, d'organisations et d'associations nationales pour prendre part aux consultations sur la révision de la Constitution. Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associations nationales destinataires d'une invitation et les 12 professeurs d'universités sollicités.