Une étude est en cours pour une possible reprise de l'activité de l'assistante sociale eu égard à son rôle important dans la société, a indiqué, mardi à Blida, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer. "Une étude est en cours pour examiner la possibilité de reprise de l'activité de l'assistante sociale, en tant qu'acteur efficient dans la société algérienne, au vu de son rôle et de son importance", a assuré Mme Meslem, en marge d'une visite de travail et d'inspection de plusieurs structures relevant de son secteur à Blida. Soulignant que l'assistante sociale, qui jouait un grand rôle durant les années 70 en s'impliquant dans la réalisation des programmes de l'Etat grâce à sa parfaite connaissance de la famille algérienne et de ses aspirations, la ministre a estimé que la "réactivation de ce rôle" est "devenue une nécessité dictée par les transformations que connaît actuellement la famille algérienne". Elle a affirmé, à cet égard, son engagement à travailler avec la Direction générale de la famille et de la condition de la femme, relevant de son ministère, à l'étude du dossier de redynamisation de l'activité des assistantes sociales, pour leur réintégration dans la cellule familiale et les communes. "L'Algérie dispose de diplômés universitaires en sociologie et en psychologie, dont elle a besoin pour accomplir cette mission, considérant qu'ils seront un trait d'union entre l'Etat, la société civile et les familles algériennes", a-t-elle ajouté. D'autre part, Mme Meslem a fait part de l'ouverture d'une enquête sur les causes de la hausse des cas d'handicaps en Algérie, notamment ceux d'ordre mental. "Cette étude devrait permettre une actualisation des listes des handicapés dans notre pays, ainsi que l'élaboration de nouveaux programmes à leur profit", a-t-elle indiqué. S'exprimant sur l'action de solidarité, désormais "décentralisée", la ministre a signalé que sur décision ministérielle, l'opération de solidarité se fait, cette année, sous forme de colis à distribuer aux familles nécessiteuses, dont plus de 60 % d'entre-elles ont reçu, à ce jour, leurs colis, a-t-elle précisé, relevant que certaines communes, détenant des listes de leurs citoyens nécessiteux, ont opté pour la distribution de chèques.