Au moins 87 Palestiniens ont été tués dimanche à Ghaza, portant à plus de 425 le bilan des martyrs au 13e jour des agressions israéliennes, a annoncé le porte-parole des services de secours Achraf al-Qoudra. Les corps continuaient dimanche à être extirpés des décombres de Chajaya, une banlieue à l'est de la ville de Ghaza, où l'armée d'occupation israélienne a mené le bombardement le plus meurtrier depuis le début de l'agression barbare, dans lequel au moins 62 Palestiniens ont été tués, selon M. al-Qoudra. En outre, plus de 210 personnes ont été blessées à Chajaya depuis les premières heures de dimanche, a déclaré un responsable de la santé au sein du mouvement de résistance palestinien Hamas, Youssef Abou Rech, lors d'une conférence de presse à l'hôpital Chifa de la ville de Ghaza. Il a mis en garde contre "une catastrophe humanitaire" si les blessés et les morts encore sur place n'étaient pas évacués rapidement. Le mouvement de résistance Hamas s'est dit favorable dimanche à une trêve humanitaire de trois heures à la demande du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). "Le CICR a contacté le mouvement Hamas et proposé de négocier une trêve humanitaire de trois heures (...) Le Hamas l'a acceptée", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement, dans un communiqué. "Le Hamas a donné son accord mais l'occupant l'a refusé", a-t-il ajouté. Cette trêve doit permettre l'évacuation des victimes, alors que les ambulances ne pouvaient plus se rendre dans cette banlieue en raison des pilonnages intensifs menés par l'armée israélienne. Sur les 425 Palestiniens qui ont péri à Ghaza depuis le début de l'agression israélienne le 8 juillet, 112 étaient des mineurs, 41 des femmes et 25 des personnes âgées, a indiqué Achraf al-Qoudra.