Alors que le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, s'attend à des problèmes et à des insuffisances en matière d'organisation en Guinée équatoriale à l'occasion de la CAN 2015, des responsables de ce pays qui a remplacé au pied levé le Maroc rassurent. «Tout le monde constate la solidarité agissante, avec le gouvernement, de la population pour mieux accueillir la plus prestigieuse compétition africaine», affirme Manuel Morgades, l'adjoint au maire de la capitale Malabo, qui annonce la disponibilité de deux nouveaux terrains flambants neufs ainsi que des infrastructures hôtelières. «Il s'agit de deux stades construits selon les normes internationales. Ces deux infrastructures sportives sont, à l'instar des Equato-guinéens, prêtes à accueillir la jeunesse africaine», clame Manuel Morgades. S'agissant de la menace du virus Ebola qui plane sur cette CAN, le président du comité de vigilance et de contrôle de ce virus mortel, a appelé au calme. «Il faut être tranquille… Ebola est mauvais, mais nous devons réunir nos efforts pour le succès de la CAN», lance-t-il, en réponse aux critiques des opposants au déroulement de cette compétition en Guinée équatoriale, dont, le secrétaire général du parti CPDS, Andres Esono Ondo, qui accuse les autorités locales de ne pas mettre en place des dispositifs sanitaires nécessaires afin de dépister les potentiels cas de virus Ebola. «On parle de 40 millions de dollars de dépenses pour cette CAN, nous n'avons pas d'hôpitaux, la population vit mal, pas de laboratoire pour faire des analyses afin de savoir qu'il s'agit d'Ebola», a déclaré cet opposant à la BBC.