Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a annoncé jeudi à Alger l'adoption par le gouvernement d'un projet de décret exécutif définissant la convention type conclue entre les organismes de la sécurité sociale et les centres d'hémodialyse pour la prise en charge des insuffisants rénaux selon les normes internationales. A une question d'un membre du Conseil de la nation sur la prise en charge des insuffisants rénaux dans les cliniques privées, M. El Ghazi a précisé que le gouvernement avait "adopté un projet de décret exécutif définissant la convention type conclue entre les organismes de la sécurité sociale et les centres d'hémodialyse privés qui engage ces derniers à respecter les normes internationales et la déontologie médicale". Le décret insiste sur le nécessaire respect des protocoles de soins et précise les démarches à entreprendre pour faire bénéficier les insuffisants rénaux d'une transplantation rénale dans les établissements publics de santé. Le décret compte également des dispositions relatives au contrôle assuré par les organismes de la sécurité sociale au titre de la convention. Le ministre a précisé que les services de la sécurité sociale "ne ménagent aucun effort pour veiller à ce que les centres d'hémodialyse privés respectent les conventions bilatérales conclues" en effectuant des contrôles et des inspections. Les conventions conclues entre les cliniques d'hémodialyse et les organismes de la sécurité sociale "permettent aux assurés sociaux et à leurs ayants droit insuffisants rénaux chroniques de bénéficier du système du tiers payant pour la dialyse en complément des prestations sanitaires proposées gratuitement par les établissements publics de santé, a fait savoir le ministre. Quelque 8000 insuffisants rénaux bénéficient des avantages des conventions au niveau de 129 centres d'hémodialyse conventionnés.