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Beaucoup de chemin à faire
Femmes et politique en Algérie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 04 - 2009

Une étude réalisée en 2007 par Amine Khaled Hartani, universitaire à Alger, estime qu'au plan de l'éligibilité des femmes, l'Algérie se positionne à la 120e place devancée par la Tunisie (36e) et le Maroc (94e).
La Constitution algérienne reconnaît depuis l'indépendance l'égalité entière entre femmes et hommes, notamment en politique. Les femmes ont le droit au vote ainsi que le droit de se présenter aux fonctions politiques dans toutes les institutions de l'Etat. Par exemple, l'article 50 de la Constitution du 28 novembre 1996 stipule :
«Tout citoyen remplissant les conditions légales est électeur et éligible».
D'autre part, de nombreuses conventions internationales ont été ratifiées, telle la «Convention de Copenhague», même si c'est avec des réserves. Seulement, après plus de 40 ans d'indépendance, la représentativité des femmes algériennes dans la sphère politique demeure en- deçà des capacités réelles que recèle le pays. Un pourcentage plus faible encore est observé dans la sphère de décision.
Très peu de femmes ministres
Il aura fallu attendre la présidence de Chadli Bendjedid, et plus précisément l'année 1982, pour que l'Algérie connaisse sa première représentante femme au sein d'un gouvernement. Zhor Ounissi est désignée secrétaire d'Etat aux Affaires sociales avant d'accéder en 1984 au poste de ministre dans le même département.
Suivront après d'autres ministres comme Nafissa Lalliam (ministre de la Santé), Leila Aslaoui (ministre de la Jeunesse et des Sports), Anissa Benameur (ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi), Zahia Mentouri (ministre de la Santé et des Affaires sociales), Khalida Toumi (ministre de la Culture).Cette présence demeure pourtant minime au sein de la composante des gouvernements et ne dépasse pas généralement 3 représentantes à la fois. Un seul record en 2002 où on a compté 5 femmes ministres, mais deux d'entre elles quitteront l'exécutif après le premier remaniement.
A l'Assemblée nationale, il n'existe actuellement que 30 femmes députées sur un ensemble de 389, à savoir un pourcentage de 7,7%.
Le parti du FLN et le PT se taillent la part du lion avec 11 députés chacun. Les 8 autres sont partagés entre le RCD (1), le RND (1), le MEN (1) Indépendant (1), le MJD (1), Mouvement El Infitah (1), Front des indépendants pour la concorde (1) et le MNE (1).
Au Rwanda, en Afrique du Sud, plus de la moitié des députés sont des femmes.
A la deuxième chambre, les femmes n'occupent que cinq sièges sur les 144. Elles ne sont pas élues mais font toutes partie du tiers présidentiel. Au niveau des Assemblées locales (APC, APW), les femmes sont largement minoritaires et on n'en rencontre que très peu aux postes de décision.
Les réformes doivent commencer au sein des partis
Même constat au niveau des partis politiques, même si on observe une nouvelle stratégie durant les derniers scrutins qui tend à impliquer plus de candidates femmes sur leurs listes électorales. Prenons comme exemple le FLN qui a lors des élections législatives de 2002 présenté 58 femmes sur une totalité de 541 candidats. Pour les élections locales, 947 femmes ont été portées sur les listes parmi 37 962 candidats. Respectivement des taux de 10% et 2,5%. Dérisoires comme taux mais il faut préciser que ce sont des chiffres qui n'ont jamais été atteints auparavant.
Pour les élections locales de novembre 2007, le FNA de Moussa Touati a déclaré 0,2% de candidates féminines après les 0,001% enregistré en 2002. On parle souvent de sexisme au sein des formations politiques et surtout de femmes alibi. Les partis ont eux aussi un grand rôle à jouer pour permettre aux femmes d'investir non seulement le champ politique mais les centres de décision. Les instances dirigeantes des partis sont quasiment monopolisées par les militants hommes alors que les militantes sont reléguées au second plan. Des pratiques qui bloquent leur nomination à des postes ministériels.
Nouvelles dispositions
L'article 31 bis du projet de loi portant révision de la Constitution relatif à la promotion des droits politiques de la femme, approuvé en novembre 2008, est présenté comme une avancée pour augmenter les possibilités des femmes à activer dans les assemblées élues. Noria Hafsi, secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), avait plaidé pour une politique de quota à l'annonce de cette réforme, seul moyen pour elle de la rendre effective sur le terrain.
Une politique qui a déjà été appliquée en Tunisie.
Pour sa part, Abdelaziz Belkhadem, SG du FLN, privilégie la compétence et l'engagement politique et refuse l'idée des quotas.
Un travail de fourmi est à accomplir pour sensibiliser les femmes à l'engagement politique Encourager et faire progresser le pouvoir d'intervention des femmes dans les instances exécutives nécessite des mesures concrètes de l'Etat et des autres acteurs politiques.


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