Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a exprimé lundi à Alger le souhait que la révision de la Constitution "serve le pays, non un pouvoir ni un régime". Nous souhaitons que cette révision serve le pays (tel que promis par le président de la République) non un pouvoir ni un régime, a soutenu M. Bensalah dans une allocution à l'occasion de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation. "Nous voulons qu'elle traduise et concrétise l'aspiration du peuple à une adaptation de sa loi fondamentale conformément à l'évolution de la société qui ambitionne de se doter de la meilleure Constitution des temps modernes", a poursuivi M. Bensalah. Le président de la chambre haute du Parlement a souligné la nécessité de faire aboutir le projet de révision constitutionnelle que nous souhaitons, a-t-il dit, "voir prochainement à notre niveau". Pour M. Bensalah, cette Constitution doit "consolider davantage les libertés individuelles et collectives". Le nouveau texte fondamental doit surtout élargir les prérogatives de l'instance parlementaire afin qu'elle puisse accomplir pleinement son rôle dans l'élaboration des lois de la République et le contrôle de l'action du gouvernement, a-t-il considéré, ajoutant que la Constitution révisée doit "garantir de plus amples moyens aux instances élues et assurer un rôle plus efficient à l'opposition afin d'ancrer la pratique démocratique et le pluralisme partisan". Il a tenu à rappeler que le président de la République "laisse la voie ouverte à tous les acteurs politiques désireux de concourir à l'œuvre de révision constitutionnelle afin d'y associer toutes les parties".