Des enseignants de la faculté des sciences de la nature, de la vie et des sciences de la terre (SNVST) de l'université de Bouira ont enclenché hier un mouvement de protestation contre l'agression physique d'une collègue par un étudiant, a-t-on constaté. «Le mouvement de protestation sera maintenu trois jours durant et aucune activité pédagogique ne sera dispensée», a indiqué à l'APS Ali Maâzouzi, enseignant, qui dénonce l'acte de violence commis à l'encontre d'une enseignante, il y a quinze jours de cela. Le collectif des enseignants protestataires a décidé de suspendre les cours et toute autre activité pédagogique jusqu'à la satisfaction des revendications soulevées, consistant notamment en «la présentation de l'agresseur devant la justice et la prise de mesures nécessaires pour assurer la sécurité des enseignants», a-t-on appris sur place. Contacté par l'APS, le recteur de l'université, Kamel Badari, a expliqué qu'il s'agissait d'un mouvement de protestation «tout à fait légitime», assurant que «la loi sera appliquée dans toute sa rigueur contre l'agresseur qui passera aujourd'hui devant le conseil de discipline qui prendra sa décision demain à propos de cet acte d'agression», assurant que son administration «fera tout pour protéger les enseignants contre ce genre de comportements violents à l'université».