Plus d'une centaine de retraités des gardes communaux se sont donnés rendez-vous, dans la matinée d'hier, devant le siège de la wilaya de Sidi Bel Abbès, pour réclamer leurs droits liés à la révision des primes de risques, astreinte et allocations familiales. Dans un document portant revendications de ces droits, les gardes communaux ont focalisé sur l'urgence de régler le problème de leurs primes de risques bloquées depuis le mois d'août dernier au niveau de la Caisse nationale de retraites (CNR). Les pétitionnaires ont posé également le problème de l'allocation familiale fixée à 300 DA par enfant alors que dans d'autres wilayas elle est de 600 DA. «Pourquoi cette particularité concernant notre wilaya ?», se sont-ils interrogés. Parmi les autres doléances soulevées, le problème des primes rétroactives reçues au mois de juillet dernier, calculées, selon eux, sur le brut, alors qu'elles devraient l'être sur le net à payer, conformément à l'article 23 de la loi 09-94 du 26 mai 1994 du Journal officiel. Les protestataires ont, par la même occasion, rappelé leurs droits accordés par le ministère de l'Intérieur, concernant l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle, mettant en exergue la nécessité de bénéficier du droit au logement social et rural et la régularisation de la situation des gardes communaux ayant exercé pendant une période de 6 à 13 ans, ainsi que d'autres doléances ayant un lien avec l'amélioration de leurs conditions de vie, déjà exposées à la tutelle.