Sans trop tarder, le ministère de la Solidarité nationale a réagi à l'appel du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) pour la tenue d'un sit-in qui devait avoir lieu mardi devant le siège de la tutelle à Birkhadem (Alger). Le ministère a, par la voix de son inspecteur général, Benali Djaballah, estimé que les déclarations du Snapap, formulées dans un communiqué dans lequel il avait accusé le ministère de faire de la répression à son encontre et de fermer les portes au dialogue, sont infondées. En effet, le représentant de la tutelle s'est interrogé sur la décision du syndicat d'appeler à une action de protestation, alors que 97% des revendications soulevées par les travailleurs de ce secteur ont été prises en charge. Et de rappeler que la commission de dialogue installée en mai 2013 par la première responsable du secteur a tenu plusieurs rencontres avec le partenaire social (Union nationale des travailleurs algériens (UGTA) et Union nationale des fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale où des solutions ont été apportées à 97% à leurs revendications. Parmi les points satisfaits, il évoque le problème des contractuels, où 50% des employés exerçant selon un rythme de travail partiel (cinq heures sur 24) sont passés au mode de travail complet (huit heures sur 24 h). Ainsi, sur les 8000 contractuels, 4400 ont bénéficié de cet avantage réclamé depuis sept ans. Il en est de même pour les dossiers de classification des établissements et de la promotion des cadres du secteur. Il est question, dans ce sens, d'établir un décret exécutif dans les prochains jours portant sur la reclassification de ses structures avec l'évolution de carrière de leurs responsables. Il en est de même pour les fonctionnaires dont le statut est en voie de disparition. Enfin, il est a souligné qu'un nouveau syndicat qui représentera les quelques 20 000 fonctionnaires du secteur sera installé suite à la dissolution de l'Union nationale des travailleurs du secteur affiliée au Snapap. Une dissolution intervenue suite à la demande du Snapap portant sur la filiation de l'Union à l'Agence de développement social (ADS) et à l'Agence de gestion de micro-crédits (Angem). Ce qui a été rejeté, car cette demande ne répond pas au règlement du statut particulier des deux agences.