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Une tendre évocation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 08 - 2015

A travers ses réminiscences et ses souvenances, Yamina Fatmi raconte dans son ouvrage Souvenirs d'enfance, Oran-Kristel, édité chez Dar El Gharb, son enfance et son adolescence dans sa ville natale Oran.
Elle revisite un pan de sa vie avec ses moments forts, ses coups de cœur et ses tragédies. C'est avec une fidélité sans faille de sa mémoire qui a tout engrangé que Yamina Fatmi fait cette évocation toute de tendresse et d'amour de son enfance ; une période heureuse, chaleureuse, bénie et balisée par des valeurs morales transmises par ses parents.
Des nouvelles pour tous
Le souci de l'écrivaine d'esquisser une page de cette mémoire oranaise, elle l'explique par ce commentaire : «Tout au long de ces nouvelles sans prétention, qui peuvent être lues par les jeunes comme par les grands, les souvenirs que je vais égrener sont remplis d'émotion, de rires et de larmes. Ils ont bercé, baigné mon enfance et parfois mon adolescence. Lorsque la pression de la vie actuelle indifférente et matérialiste devient trop forte, lorsque toutes les valeurs qui ont fait la force de nos parents sont rejetées, considérées comme démodées, je m'y réfugie, les laissant remonter à la surface, prise d'un besoin incontrôlable. Cette thérapie personnelle me réconcilie avec mon quotidien et m'apporte force et sérénité. A présent, au crépuscule de ma vie, je les raconte tels que je le ressens dans le désordre.» L'auteure, à travers ses mémoires et ses résurgences, donne un aperçu du Vieil Oran avec le mode de vie de l'époque. Elle retrace avec exactitude certains faits et évènements qui ont marqué sa vie, mais aussi celle de la ville de l'ouest du pays.
Vacances à Kristel
Son évocation du quartier de la Ville-Nouvelle ou Mdina Jdida, où elle a fait ses classes, le Ramadhan dans ce lieu ou les sorties bucoliques avec ses parents, sont autant d'événements agréables qui racontent les mœurs et les coutumes oranaises de l'époque. Rien n'est laissé au hasard, l'œil averti de l'auteure a passé en revue la gastronomie, le rituel du bain et les ziarette. Dans la seconde partie de l'ouvrage, elle entame le chapitre des vacances à Kristel, petit village balnéaire à une vingtaine de kilomètres d'Oran. Yamina Fatmi relate à l'envi cette période avenante et cordiale, pleine d'innocence et d'insouciance, où elle s'amusait avec ses cousines. Dans ce récit empreint de tendresse et d'affection, la mémoire de l'auteur a enjambé le temps, pour dire le bonheur de cette période. D'une écriture fluide, où transparaissent un riche vocabulaire et un style vivant, l'écrivaine nous introduit dans un monde suranné, mais ô combien agréable. L'intérêt de ce livre réside dans la force de cette simplicité de la vie avec des valeurs qui n'ont plus cours, tout en axant sur les liens familiaux très puissants. Cet ouvrage écrit avec les mots du cœur mérite une halte pour s'imprégner de cette affable atmosphère. Notons que l'auteure retraitée actuellement a été enseignante de langue espagnole à l'université d'Alger.


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