Contacté quelques instants après sa réélection, Réda Hamiani nous livre dans cet entretien ses sentiments. Quel est votre sentiment en étant réinvesti d'un nouveau mandat à la tête du FCE ? Je suis vraiment ravi et réjoui d'être réélu à la tête de cette organisation patronale. Je suis très content du déroulement de cette assemblée générale. Nous avons respecté nos statuts, la réglementation et toutes les procédures d'élection. Les membres se sont exprimés dans la transparence totale et dans une démocratie exemplaire. Ce qui nous honore à plus d'un titre. Nos invités ont assisté en direct à la désignation du président et le tout dans une ambiance et une émotion particulières. Vous avez proposé un bureau exécutif de 22 membres dont votre ex-rival, le DG de NCA Rouiba, Slim Othmani. Quel message voulez-vous exprimer à travers ce choix ? Je ne veux pas de division des rangs. Il faut oublier et faire taire toutes les rivalités. Nous devons travailler ensemble pour l'intérêt du Forum des chefs d'entreprises. Slim Othmani est un membre très actif. Il a des idées extraordinaires. Il y a lieu de l'intégrer dans le bureau exécutif. C'est un acte important pour moi, indépendamment du fait qu'il s'est présenté pour les élections. Avec votre réélection, des tâches urgentes vous attendent. Peut-on avoir une idée sur votre agenda et les projets importants ? Nous avons trois actions prioritaires à mener. Il faut d'abord renforcer le Forum des chefs d'entreprises et se redéployer au niveau national. Ensuite, il faut trouver une forme de concertation permanente avec les autorités publiques, notamment avec le gouvernement. Nous devons être écoutés et associés pour exprimer notre point de vue. Beaucoup de dossiers nous préoccupent aujourd'hui et sur lesquels nous souhaiterions un débat. Enfin, il faudrait être présent à l'international. Il existe un élan de sympathie de la part des organisations internationales et des autorités officielles qu'il est important de capitaliser et de développer. Pour répondre à ces sollicitations, nous comptons ouvrir des représentations à Paris, à Genève et à Barcelone, et ce, pour valorise nos contacts et rapprocher les chefs d'entreprises algériennes de leurs homologues étrangers. La rencontre avec le Premier ministre est certainement attendue dans les prochaines semaines... Effectivement, nous réitérons notre demande d'audience auprès du Premier ministre.