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Arrêt sur image : Au plus près du mal, la question s'impose
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Qui l'aurait cru il y a à peine quelques années ? Des enfants, innocents, sans défense, fruits d'amour et d'espérance se font kidnapper aujourd'hui dans notre pays ! Ce phénomène criminel, crasse, vient prendre la place de la terreur terroriste. Il a commencé par l'enlèvement, et parfois l'assassinat, d'hommes d'affaires en Kabylie. Que d'entrepreneurs ou gros commerçants y ont été enlevés, et l'on se rappelle encore cet honnête citoyen froidement abattu à Aghribs il y a trois ans. Maintenant, les criminels s'en prennent à des bouts de chou, à des plus petits…
Qui veut plonger notre pays dans la psychose? La question s'impose plus qu'elle ne se pose. Des petits malfrats en quête d'argent facile ? De grands criminels sans foi ni loi ? L'affaire du kidnapping du petit Amine, enlevé le 21 octobre devant le domicile parental à Dely-Ibrahim et heureusement libéré lundi dernier, n'en laisse pas moins un sentiment de dégoût. Le cauchemar vécu par Amine, ses parents et ses proches nous plonge dans le registre crapuleux, sordide, inhumain perpétré par des lâches ! Cette affaire a fait la une des journaux, mais est-ce la dernière? Le ministre de la Justice a promis de durcir la loi contre cette engeance innommable. Durcir la loi, et même plus, car la peur est en passe de s'installer au sein de notre société. L'enlèvement d'Amine intervenait quelques jours après deux tragiques faits… non pas divers, mais majeurs, puisqu'ils ont déchiré le cœur de millions d'Algériens. Le premier a été retrouvé sans vie, le corps en décomposition, le 26 septembre dernier dans une forêt à 7 km à l'est d'El Eulma. L'enfant avait été assassiné par son propre père ! Effroyable fin également pour le second, quelques jours plus tard à Mila, où un enfant de 10 ans est lâchement tué par ses monstres de ravisseurs puis abandonné, lui aussi, dans une forêt ! D'autres bambins ont été la proie facile de pareils prédateurs aux quatre coins du pays ! Les points d'exclamation se multiplient, se bousculent, hurlent et sortent du fin fond des tripes de tout un chacun… Cupidité, lâcheté, trahison et monstruosité s'entremêlent autour de ces crimes odieux et crapuleux. Il faut en parler entre amis, en famille, et se dire que le phénomène risque de se banaliser.
D'autre part, la mobilisation de l'Etat doit être extrême, déterminée à ne pas abdiquer face à ces actes aussi ignobles que crapuleux. Combattre l'inattention des uns, la nonchalance des autres, à n'importe quel moment et partout où l'on soit. Le rapt d'enfants innocents est à prendre à bras-le- corps. Bunkériser nos maisons, nos enfants et les priver d'espaces de liberté n'est sûrement pas la solution. Ils ont besoin de vie et le sens même de la vie n'est pas d'avoir peur de mourir. La chronologie de ce fléau n'est qu'une facette horrible de la haine qui habite ses auteurs sans foi ni loi. Des auteurs qui peuvent rouler des mécaniques, rouler en grosses cylindrées une fois leurs forfaits accomplis. Mais sont-ils vraiment des hommes ? Se regardent-ils en tant que tels dans la glace ? Bien sûr que non. Ce ne sont que de petites frappes facilement identifiables parmi la cohorte des désœuvrés qui gravitent autour de tout ce qui brille et fait envie. Les signes extérieurs de richesse les attirent et les font baver au pied des murs de nos quartiers. Aussi, au plus près de nous, de ce mal aux mains sales, la vigilance est de mise. Par ailleurs, si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que «messieurs» les assassins commencent…


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