Suite aux averses accompagnées parfois d'orages et de grêle qui continuent d'affecter la capitale, plusieurs routes ont été coupées à la circulation. A la rue menant vers Ben Omar, les pluies ont charrié ces dernières 72 heures des tonnes de boue et de détritus qui se sont amoncelés aux abords des trottoirs et dans les avaloirs. Les piétons qui empruntent cette rue sont incommodés par cet état de faits. Au Lotissement Michelle, en empruntant, à partir de l'autoroute, la route principale, on est frappé par l'insalubrité qui y règne. A Aïn Naâdja, les stigmates des inondations sont toujours présents. Les monticules de boue formés par la crue ponctuent la route du marché. Des sachets, des bouteilles en plastique et des branches d'arbres se sont amassés dans les moindres recoins du quartier. Cette situation n'a paradoxalement pas suscité auprès des responsables locaux une quelconque propension à intervenir. En outre, les inondations enregistrées dans la wilaya d'Alger ont rendu la circulation routière et même piétonnière presque impossible. C'est à l'image d'une capitale aux routes impraticables qu'ont eu droit les automobilistes et les piétons dans plusieurs quartiers. C'est le cas du quartier l'Appreval (Kouba) où les inondations sont aggravées par des avaloirs bouchés, noyés dans des volumes considérables d'eaux boueuses, formant des flaques d'eau qui empêchent la circulation même piétonne. Le même constat est enregistré sur la route du marché de Aïn Naâdja où les piétons ont eu toutes les difficultés du monde à accéder. A ces images s'ajoutent des quantités considérables de boue sur les chaussées et les trottoirs, rendant la circulation routière plus difficile. Des passants s'interrogent sur le «pourquoi laisser les avaloirs bouchés au lieu de les déboucher en été pour qu'ils soient fluides en automne et en hiver». Les uns accusent l'APC de faire dans l'abandon des chaussées et trottoirs. D'autres accusent certains citoyens «qui jettent des détritus dans les avaloirs qui se bouchent».