Le cycle de renouvellement des instances sportives prendra fin aujourd'hui avec les élections du président et des membres du comité exécutif du Comité olympique algérien. C'est une longue aventure qui s'achève. Il faut tout de suite préciser que le COA n'est pas en retard. En effet, selon les termes de la charte olympique, le renouvellement de la direction d'un comité national olympique doit intervenir dans l'année qui suit les Jeux olympiques d'été. Le COA avait donc jusqu'au 31 décembre 2009 pour procéder à ces élections. Il a choisi de le faire lors de la tenue de son assemblée générale de fin de mandat, conformément à ses statuts qui indiquent que ces élections constituent un des points inscrits à l'ordre du jour de ladite assemblée. C'est cette démarche là qui a été contestée par un certain nombre de responsables sportifs alors que le COA ne faisait que se plier aux textes qui le régissent. C'est la raison pour laquelle ces élections ont été reportées trois fois. La dernière a vu celui qui en était le favori pour le poste de président, Mustapha Berraf, se retirer de la course. La suite on la connaît avec un intérim assuré par le premier vice-président, Toufik Chaouch Teyara, comme le préconisent les statuts de l'instance olympique. C'est lui qui ouvrira la séance d'aujourd'hui dont le point d'orgue sera constitué par les deux scrutins pour la présidence et le comité exécutif. Deux scrutins pour lesquels 28 personnes ont fait office de candidature dont trois pour la présidence. Mais la semaine qui est en train de s'écouler a apporté sa surprise avec le retrait de deux candidats à la présidence et de 8 du comité exécutif. Ce n'est là qu'un remake à ce que l'on avait déjà connu la dernière fois lorsque les candidats s'étaient retirés suivis de la démission de Mustapha Berraf. Mais cette fois-ci l'unique candidat au poste de président, en l'occurrence Mohamed Belhadj, est resté inflexible. Il sera bien en course ce matin lors du scrutin pour la présidence. Ce militant du sport, ancien cadre au MJS dont il fut, durant une bonne période, directeur des sports, est aussi connu pour avoir présidé la Fédération algérienne des sports scolaires. Fils de chahid, Mohamed Belhadj a déjà visé la présidence du COA, poste pour lequel il s'était porté candidat en 1997. Il avait été, alors battu avec Aziz Derouaz, par… Mustapha Berraf. Ce n'est donc pas un inconnu qui est en course pour la présidence de l'instance olympique. Et il devrait être élu du fait que cette élection se fera quel que soit le nombre de présents aujourd'hui. Rappelons, à cet effet, que ce scrutin n'est qu'un point inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale ordinaire du 9 janvier. Le point en question ayant été reporté à une date ultérieure, ce ne sera, aujourd'hui, que la poursuite de cette assemblée générale ordinaire. Il ne sera donc pas question de quorum selon ce que nous avons appris auprès du secrétariat général de l'instance olympique. Une fois le vote pour le président effectué, on passera au scrutin pour les membres du comité exécutif qui risque d'être incomplet. Ce vote concernera huit postes à pourvoir pour les fédérations de sports olympiques, quatre postes pour les fédérations de sports non olympiques et d'autres candidats issus de l'AG ainsi qu'un poste pour la représentation féminine. Si pour les deux dernières catégories il y a assez de candidats, ce ne sera pas le cas de la première où il y aura sept candidats de sports olympiques pour huit postes. De toutes les manières, toujours selon le secrétariat général du COA, le scrutin se fera quitte à pourvoir les postes en suspens plus tard. On signalera que ces élections seront particulières puisque comme on le sait, le Comité international olympique suit de près cette affaire. Il se pourrait donc qu'il délègue un de ses représentants pour suivre ces scrutins.