Vingt-cinq Algériens sont impliqués dans les agressions contre des femmes commises la nuit du 31 décembre dernier en Allemagne. L'enquête des autorités allemandes, menée depuis plus d'un mois, a conclu, selon des médias locaux, que parmi les 300 personnes interrogées par la police, 25 Algériens sont présumés coupables de ces actes d'agressions sexuelles. Outre les Algériens, 21 Marocains, trois Tunisiens, trois Allemands et deux Syriens sont également impliqués. L'histoire des agressions remonte à la soirée du 31 décembre 2015. Entre 500 et un millier d'hommes, âgés de 18 à 35 ans, se sont rassemblés en plein cœur de la ville, entre la gare centrale de Cologne (Allemagne) et la cathédrale. A 21 h; la soirée vire au cauchemar. Certains hommes ont tiré des feux d'artifice contre la foule de façon si dangereuse que la place a dû être évacuée par la police peu avant minuit pour éviter un mouvement de panique. Quelques instants plus tard, certains de ces hommes, dont le nombre a été évalué entre vingt et quarante, ont encerclé, harcelé et dévalisé des femmes qui se trouvaient sur la place. S'agissant de la situation de ces personnes interpellées, les autorités n'ont à ce jour pas indiqué s'il s'agit de réfugiés ou de groupes criminels actifs à Cologne. La maire de Cologne avait effectivement déclaré à la presse locale qu'«il n'existait aucune preuve permettant de dire qu'il s'agissait de personnes accueillies à Cologne en tant que réfugiés». Certains éléments indiquent au contraire qu'il pourrait s'agir, selon elle, d'actes de banditisme.