L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a révélé les délais prévus pour la tenue de l'élection présidentielle dans ce pays. D'après lui, l'élection aura lieu dans 18 mois. Staffan de Mistura a également dévoilé l'ordre du jour des sessions onusiennes actuelles consacrées à la situation en Syrie et qui, selon lui, abordent trois questions importantes, écrit une agence de presse russe. «La première question concerne la création d'un nouveau gouvernement associant tous les acteurs, la deuxième porte sur une nouvelle constitution et la troisième a trait à de nouvelles élections, qui devraient se tenir 18 mois après le début des négociations, le 14 mars. Il s'agira d'élections présidentielle et législatives qui se tiendront sous la supervision de l'Organisation des Nations unies», a souligné Staffan de Mistura. La nouvelle rencontre sur la Syrie, le 14 mars, réunira à la table des négociations le gouvernement du pays, des membres de l'opposition et des médiateurs internationaux. Le président syrien Bachar Al Assad avait, d'autre part, fixé les élections parlementaires au 13 avril 2016. La date avait été annoncée en février 2016 par l'agence d'information officielle Sana. Les élections parlementaires ont lieu en Syrie tous les quatre ans. Les législatives précédentes se sont déroulées en 2012. Un nouveau round de négociations entre le gouvernement et les rebelles est prévu pour le 14 mars à Genève. Le Haut-Comité des négociations (HCN) a indiqué, hier dans un communiqué, qu'il participerait aux négociations indirectes avec le gouvernement, sous l'égide de l'ONU. Lavrov appelle à la participation des Kurdes Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a appelé hier l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, à inclure les Kurdes dans les négociations de paix sur la Syrie, une proposition qui se heurte à l'opposition farouche de la Turquie. «Le lancement de pourparlers sans la participation de ce groupe serait un signe de faiblesse de la part de la communauté internationale», a déclaré Lavrov lors d'une conférence de presse commune à Moscou avec son homologue chinois Wang Yi.