La circulation routière devient presque impossible au niveau de la capitale des Hauts plateaux où le réseau routier est impraticable dans différents points de l'agglomération. Pour bon nombre de Sétifiens, leur cité s'est transformée en ville de mille et une crevasses, sachant qu'aucune chaussée n'est épargnée par les trous rendant la circulation à la fois difficile et dangereuse pour les automobilistes qui ne sont jamais à l'abri d'un accident ou d'une grave immobilisation de leur véhicule. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les dernières chutes de neige et de pluie qui ont permis aux agriculteurs de retrouver le sourire ont, le moins qu'on puisse dire, démasqué les tares d'un réseau routier en piteux état. Le chantier du tramway dont les travaux avancent bien a mis son grain de sel. Car une partie du centre-ville où les automobilistes et les piétons trouvent moult difficultés à se frayer un chemin dans ce bourbier est concerné par le tracé de ce mode de transport quelque peu controversé. Chargées de la réhabilitation de l'adduction d'eau, du gaz ou des câbles de téléphone, de nombreuses entreprises oublient à l'issue des travaux de remettre en l'état la chaussée. Cette manière de faire donne un autre coup de massue au réseau routier de la ville d'Aïn Fouara déjà perturbé par un trafic de plus en plus croissant. Il convient de préciser que cette navrante et pénalisante situation dure depuis des années. Elle ne date pas d'hier. «La dégradation du réseau routier a un coût économique considérable sur le trésor public. Celui-ci est obligé de supporter les frais inhérents à un récurrent replâtrage, à la pièce détachée des véhicules endommagés par ces trous et aux préjudices occasionnés aux victimes de la route. L'autorité doit au moins instruire les entreprises en charge des travaux de remettre en l'Etat la chaussée ayant fait l'objet de travaux. «C'est pas trop demander», disent de nombreux automobilistes à bout…