Le bureau de wilaya de Tizi Ouzou du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a appelé à une grève d'une journée accompagnée d'un sit-in devant le siège de la DSP, le jeudi 28 avril. A travers cette action, les praticiens affiliés au SNPSP, veulent faire entendre leur voix auprès des responsables de la Santé au niveau local et national. Dans un préavis de grève rendu public le 17 avril dernier à l'issue d'une réunion extraordinaire tenue trois jours auparavant, le bureau de wilaya de Tizi Ouzou du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a tenu à réitérer un certain nombre de revendications relatives aux conditions de travail mais aussi celles qui concernent la situation de certaines structures de santé au niveau de la wilaya. Actualité oblige, le SNPSP a tenu, dans sa déclaration dont nous détenons une copie, à condamner avec «la plus grande fermeté la manière avec laquelle a été géré le conflit prévalent à l'EPSP Ouacifs» depuis le mois de décembre 2015 à ce jour, conflit ayant conduit, ajoute le communiqué, à un pourrissement et à une paralysie totale de l'établissement. A cet effet, le bureau de wilaya du SNPSP apporte un soutien «indéfectible et sans réserve» aux revendications du bureau local de leur syndicat, notamment «la réintégration et la réhabilitation des deux confrères injustement suspendus depuis le 5 octobre 2015, la levée de toutes les sanctions arbitraires à l'encontre des délégués syndicaux reconnus par la DSP de Tizi Ouzou et l'annulation de toutes les décisions illégalement prises par l'ex-directeur de l'EPSP à compter de la date de son limogeage». Dans la même déclaration, les membres du bureau du SNPSP de Tizi Ouzou veulent à travers leur journée de grève programmée pour le 28 avril prochain, dénoncer l'état de non-prise en charge de l'ensemble des situations posées jusque-là. Il s'agit selon le SNPSP de la non-application des intégrations dans les grades de praticien principal et en chef ayant découlé des résultats des concours de passage de grades avec effet rétroactif et le cas d'entraves à l'exercice du droit syndical dans certains établissements de la wilaya en violation de la loi 90-14. Le SNPSP de Tizi Ouzou a également fait part de l'insécurité qui règne, selon les termes de la même déclaration, en maîtresse des lieux dans la plupart des établissements, particulièrement au niveau des pavillons des urgences et aussi pour dénoncer la surcharge de travail par manque d'effectif dans certains établissements de la santé, notamment au niveau de l'EPH de Larbaâ Nath Irathen. Dans sa requête, le SNPSP de la wilaya de Tizi Ouzou a soulevé également les retards dans le payement des rappels et arriérés (paye et différentes indemnités), et le non respect de la tenue des réunions entre leur syndicat et le DSP de Tizi Ouzou conformément à la loi et instructions ministérielles ainsi que la non participation aux réunions de coordination conformément à la feuille de route du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, ajoute la déclaration du bureau de la wilaya du SNPSP.