Les conflits armés en Syrie, en Afrique et dans d'autres pays ont créé une situation tragique dont les enfants sont les principales victimes. Plus de 10 000 enfants réfugiés et migrants non accompagnés auraient disparu en Europe, et toute trace de ces mineurs a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes qui craignent qu'ils ne soient exploités par des criminels, écrit la presse internationale. Plus de 10 000 enfants réfugiés et migrants non accompagnés, originaires d'Afrique et du Proche-Orient, auraient disparu sans laisser de traces en Europe. Les autorités craignent qu'ils ne soient exploités par le crime organisé. D'après un responsable de l'agence de coordination policière Europol, Brian Donald, environ 5000 d'entre eux ont disparu en Italie, un des accès vers l'Europe pour les migrants venus par la Méditerranée. Un millier d'autres «a manqué à l'appel» au Danemark, alors qu'en Angleterre, le nombre d'enfants réfugiés et migrants a doublé en l'espace d'une seule année. «Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, il y en a qui auront rejoint leurs familles. C'est juste que nous ne savons pas où ils sont, ce qu'ils font et avec qui», a indiqué Donald devant les journalistes. D'après l'agence de l'ONU pour les réfugiés, citée par l'agence de presse russe Sputnik, 35% des migrants entrés en Europe depuis le 1er janvier 2016 sont des enfants. Un certain nombre d'entre eux voyagent sans un adulte à leurs côtés et sont donc considérés comme des mineurs non accompagnés. On craint qu'une partie d'entre eux soient exploités par le crime organisé. Environ un million de migrants, principalement Syriens, Irakiens et Erythréens fuyant leurs pays sont arrivés en Europe en 2015, rappelle Europol. 27% d'entre eux sont des mineurs qui ne sont pas tous accompagnés, écrit cette agence de presse russe. «Les mineurs voyageant sans adultes sont le groupe le plus vulnérable du flux de migrants (…) Beaucoup d'entre eux se cachent volontairement des autorités de peur d'être renvoyés», a indiqué le représentant d'Europol, regrettant le développement d'une «infrastructure criminelle» paneuropéenne visant à tirer profit de la crise migratoire en Europe. Des activités criminelles, dont l'esclavage, ne sont pas rares dans ce milieu, d'après cette agence de presse. Les enfants des pays en conflit armé, dont la Syrie et le Yémen, sont tués dans des bombardements de Daech et d'Al Qaïda. L'Arabie saoudite est accusée par des Organisations non gouvernementales (ONG), dont Amnesty International et Human Rights Watch, d'avoir perpétré des «crimes de guerre» au Yémen, tuant de nombreux enfants.