Après le coup d'envoi de la saison estivale qui a été donné par le ministre de la communication, Hamid Grine, le 4 juin dernier à partir de la plage Caroubier d'Azeffoun, c'est l'heure des premiers bilans. 1 307 705 estivants se sont rendus sur les plages des villes côtières de la wilaya de Tizi Ouzou durant le mois de juin dernier. En comparaison, pour la même période de l'année 2015, le nombre d'estivants a baissé puisqu'il était de 1 834 590, soit un recul de 500 000 estivants. Cette baisse est due aux températures clémentes enregistrées durant le mois de Ramadhan de cette année. Selon le directeur local du tourisme et de l'artisanat, Rachid Gheddouchi, les huit plages autorisées à la baignade sont prises d'assaut, notamment durant la nuit. Pour étayer ses propos, il a fait savoir que les services de l'Office de tourisme de Azeffoun ont recensé 141 750 estivants qui ont fréquenté les plages de cette région, dont 72 750 fréquentations nocturnes et 69 000 durant la journée. Quant au nombre de touristes qui se sont rendus sur les plages de Tigzirt, le même responsable les a estimés à 1 165 955, dont 745 790 recensés durant la nuit et 420 165 durant la journée, a-t-il expliqué. 28 interventions effectuées En outre, le premier responsable du tourisme de la wilaya a précisé que 28 interventions ont été effectuées par les services des unités opérationnelles de la Protection civile durant la même période, dont 3 cas relèvent d'un danger réel, 24 personnes ont bénéficié des premiers soins sur place et 2 ont été évacuées en urgence aux établissements de santé de proximité (ESP) de ces villes côtières tout en affirmant que, fort heureusement, aucun cas de décès n'a été déploré. Faisant comparaison avec le mois de juin 2015, Gheddouchi a souligné que le nombre d'interventions au niveau des plages a diminué, puisqu'il était de 71, ce qui représente -45 cas. Par ailleurs, le directeur local a regretté la décision d'annulation de la concession des plages qui devra inévitablement se répercuter sur leur gestion. «Cette prise de décision favorise le squattage des plages qui a commencé à prendre des proportions très alarmantes». Pour y remédier, le même interlocuteur a appelé les autorités locales, notamment les APC, à contribuer efficacement pour assurer une meilleure gestion des plages et permettre aux estivants de passer leurs vacances en toute tranquillité.