Au second jour du 4e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité organisé dans la capitale de l'ouest à Oran, les participants à cette rencontre ont débattu de plusieurs problématiques liées à la paix et à la sécurité dans le continent africain. Il s'agit, entre autres, «des perspectives de mise en œuvre des revues entreprises en matière de paix et de sécurité : opérations de paix des Nations unies, architecture de consolidation de la paix, la résolution 1325. Quelles actions pour l'Afrique ?» a indiqué une source citée par l'APS. Les participants ont également passé en revue la question des «opérations de maintien et de soutien à la paix et la lutte contre le terrorisme ainsi que de la complémentarité entre l'UA et les Nations unies». La rencontre s'est ouverte dimanche en présence du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, et de plusieurs chefs de la diplomatie de pays africains et de représentants des organisations africaines et onusiennes. Durant la première journée, les travaux à huis clos ont porté autour d'un axe principal : «faire taire les armes d'ici 2020 : état des lieux et aperçu du rôle des acteurs internationaux, y compris les Nations unies». Cette séance a été marquée par un débat général dirigé par le président du Conseil exécutif de l'UA, Moussa Faki Mahamat. La contribution efficace des représentants de l'Afrique aux travaux du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment dans la concrétisation de l'objectif majeur de faire taire les armes d'ici 2020 en Afrique, à l'instar de tous les continents, a été au menu de ce débat, selon les experts qui y ont pris part. Les échanges ont porté également sur l'évaluation des actions menées par les acteurs de l'UA, notamment en matière de coopération entre les Etats du continent, l'échange d'informations et d'expériences en matière de lutte contre le trafic, la circulation et la prolifération des armes. La dé-radicalisation, l'assèchement des sources de financement des groupes terroristes et la coordination avec les différents acteurs internationaux, à l'instar de l'ONU, ont été également au centre des débats de cette première journée du séminaire, a-t-on indiqué. De son côté, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smail Chergui, a affirmé samedi, que les participants ont convenu de la nécessité d'adopter «une approche globale multidimensionnelle pour traiter la menace sécuritaire en Afrique, relevant l'importance du mécanisme ‘'A3'' dans le renforcement de la coopération entre les Conseils de sécurité africain et onusien. Il est important d'inscrire les volets liés à l'économie, au développement, à l'ancrage de la démocratie et au respect de toutes les composantes des sociétés africaines afin d'édifier des économies nationales et contribuer au développement, a-t-il poursuivi dans une déclaration faite à l'APS, précisant que «la meilleure manière de traiter les foyers de tension est la prévention dans ses multiples dimensions, notamment celles en rapport avec les droits de l'Homme ou les mécanismes d'alerte précoce et autres».