Il s'agira de veiller à la stricte application des dispositions du décret 14-330, relatif aux fédérations sportives. Le renouvellement des fédérations sportives se déroulera entre le 15 janvier et le 28 février. C'est une note méthodologique du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a défini ce délai, ajoutant qu'il sera du ressort de chacune des fédérations de choisir la date qui lui convient dans cet espace de temps. La note en question a été débattue, dimanche, lors d'une réunion regroupant certains cadres du MJS et les secrétaires généraux des fédérations sportives. Une réunion ouverte par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, en présence du président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf. «Les dispositions légales et réglementaires, qui régissent le processus de renouvellement des instances sportives nationales, doivent être mises en évidence, lors des prochaines assemblées générales électives des fédérations», a tenu à préciser le ministre qui a ajouté : «La rencontre d'aujourd'hui est à la fois capitale et très importante. Elle constitue une étape prépondérante dans le processus de renouvellement des fédérations sportives. C'est pour cela que j'insiste sur la responsabilité qui vous incombe dans cette opération, et aussi sur l'étape de transition qui est très sensible. Vous êtes les garants de la réussite du processus.» Il conclura son intervention en indiquant que son département «tient, en collaboration avec le COA, à faire respecter les dispositions de la loi et du décret exécutif. Des instruments de suivi et de contrôle du processus de renouvellement seront mis en place». La note précise que l'opération de renouvellement par fédération devra se faire dans un délai de 15 jours, après la tenue d'une assemblée générale ordinaire consacrée à la présentation et au vote des bilans moral et financier. L'essentiel du discours du ministre tient, en fait, dans cette histoire d'assemblée générale ordinaire. Il ne s'agit pas de faire appliquer la loi et la règlementation uniquement dans les AG électives mais dans toutes les AG, surtout quand il s'agit de débattre des bilans moral et financier. C'est, là, que l'autorité du MJS sera jugée car il lui faudra s'assurer que les dispositions du décret exécutif 14-330 relatif aux fédérations sportives seront respectées. A commencer par celle qui indique que le vote des deux bilans devra se faire à bulletin secret. Cela veut dire que la solution consistant à faire voter les gens à main levée devra être bannie. On ajoutera que le décret en question stipule que le président, les membres du bureau fédéral, le trésorier et le secrétaire général de la fédération sportive ne participent au débat sur les deux bilans qu'à titre consultatif et qu'ils ne peuvent pas voter. Enfin, concernant les AG électives, le MJS aura à peser de toute son autorité pour imposer que toute personne qui est sous le coup d'une sanction sportive ne peut pas se porter candidate à un poste au sein d'une fédération. C'est le décret 14-330 qui le dit et le ministère, en tant que garant de l'application de la règlementation, devra faire en sorte que ce sera bien le cas.